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condamné après des années de violences contre sa femme

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Éditorial Châteaubriant

Publié le

5 oct. 2024 à 15h59

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«Je n’en peux plus. » C’est par cette phrase que l’épouse de l’accusé résume le abaissementsle harcèlement et le violence physique que lui inflige l’homme qu’elle a épousé en 1997, notamment depuis 2018. Pourquoi si tard ? Ne trouvant pas la force, elle eut peur et se présenta trois fois devant le gendarmerie sans pouvoir entrer.

Blain : de graves violences familiales depuis des années

Mardi 1er octobre 2024, lors du procès devant le Saint-Nazaire criminal courtelle était sur le banc victimes avec l’un de ses jumeaux de 22 ans, l’autre étant détenu. Ils ont aussi subi des violences de la part de leur père. Le fils aîné a quitté le domicile familial. Sa sœur, aujourd’hui âgée de 33 ans, a fait de même alors qu’elle n’avait que 16 ans. Présente à l’audience, elle essuyait souvent ses larmes.

Le sexagénaire, né en Tunisieparlait dans un français difficile à comprendre, rejetant la faute sur les autres. « C’est eux, avec tout ce que je leur ai payé, les vacances et tout ce qui les rendait heureux… ils sont tous d’accord contre moi. »

Un couple séparé

Le le couple est séparé depuis avril 2024, suite violences graves contre la femmede la gifles sur l’une des jumelles et violence psychologique de l’autre qui sont prouvés par des vidéos. Interrogé par le président, le plaignant a concédé : « Depuis, je peux enfin voir tous mes enfants, je peux recevoir des visites, mon travail m’a beaucoup aidé. Je souhaite maintenant vivre en paix.

À son tour, sa fille confirme giflescourir avec une bouteille d’eau, confinement famille dans la pièce… « Nous ne pouvons pas communiquer avec lui. Il n’écoute pas, il ne comprend pas. « Ce n’est pas vrai », insiste l’accusé. Les quatre enfants ont été témoins de violences contre leur mère.

Un « énorme traumatisme »

L’avocat de la partie civile, Me Hugo Tran, ne cache pas qu’il s’agit « d’un homme à deux visages ». Des témoignages de voisins ou de connaissances parlent d’un homme « serviable et travailleur ». Aux yeux de l’avocat, dans cette famille, « le traumatisme Est énorme et incontestable », parce que harcèlement et violence a commencé bien avant 2018, année retenue par la justice.

« Contexte d’autorité », l’expression est faible pour qualifier ce que les victimes ont vécu, estime le procureur. « Cette femme a été insultée, a subi des reproches incessants, a été pressé à la gorge, jeté à terreplaqué contre les murs… » Elle ajoute que certaines scènes pouvaient durer 10 à 15 minutes.

Les anciens ont également décrit des scènes de violence. Le magistrat a regretté que lors de cette audience « le père n’ait pas vraiment compris l’ampleur de ce qu’il faisait subir à sa famille, ce qui est inquiétant ».

Le mari violent reconnaît les faits

La plaidoirie de Me Morgan Loret est pertinente. Il convainc son client de reconnaître les faits. « Vous avez dit au tribunal tout ce que vous aviez fait de bien, mais y a-t-il eu des choses que vous avez faites de mal à leur égard ? » L’accusé pleure et avoue : « c’est arrivé ».

C’est alors que l’avocat explique que le septuagénaire est arrivé en France à l’âge de 19 ans. Il a été élevé, comme ses dix frères et sœurs, uniquement par sa mère, sous la tutelle d’un grand-père paternel rigide tandis que son père travaillait en France et ne revenait que chaque année.

Deux ans de prison avec sursis

L’avocat ajoute : « Il ne veut pas être seulement l’homme présenté à l’audience. L’éducation l’a très vite ramené dans le dénégation dans lequel il était enfermé. Il ne voit que ce qu’il a bien fait. »

Le tribunal a suivi réquisitions de l’accusation et, à 67 ans, l’accusé voit un première condamnation inscrivez-vous sur votre casier judiciaire : deux ans de prison avec sursis probatoire. Il lui est interdit de prendre contact ou de se rendre au domicile des plaignants. Il devra payer 3 500 € à sa future ex-femme (une procédure de divorce est en cours), 1 000 € à chacune des victimes et 1 000 € d’honoraires d’avocat.

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