Le destin de la gare du Grand Puy ouverte en 1959 s’écrit ce dimanche avec un référendum initié par la commune de Seyne. En baisse de fréquentation, face au réchauffement climatique, situé entre 1300 et 1850m d’altitude, le Grand Puy est en difficulté. L’hiver, les débutants y trouveront leur bonheur et l’été, les amateurs de descente découvriront un spot VTT exigeant et confidentiel. Mais le maintien de ces activités a un coût pour la commune puisque le territoire est toujours géré sous gestion communale. En 2023, on parle de 350 000 € prélevés sur le budget général pour alimenter le fonctionnement du Grand Puy. La station s’anime l’hiver autour d’un loueur, d’un restaurant, d’une école de ski, d’un gîte. Aux alentours se trouvent également deux centres de vacances et un village de vacances.
La tension règne
Les élus ont commandé une étude qui a duré plusieurs mois. A la suite de quoi ces élus proposent en grande majorité la fermeture de la station au 1er novembre, le démantèlement des remontées mécaniques et leur revente. Une enveloppe d’autofinancement de 150 000 € serait allouée pour diversifier le site. C’est au Seynois d’accepter ou non cette proposition. Les tensions se sont intensifiées ces dernières semaines. Si la majorité et leurs partisans espèrent assainir le budget communal, les opposants à la fermeture y voient la fin de l’activité touristique sur la commune et regrettent notamment la volonté de se séparer du télésiège pour se diversifier. La question de la participation des résidences secondaires était également brûlante. Beaucoup de ces résidents occasionnels considèrent qu’ils doivent participer au référendum, mais pour cela ils doivent s’inscrire sur les listes électorales de la Seyne. En fin de journée ce dimanche le verdict tombera, la victoire du « oui » signifie la fermeture de la station, le « non » son maintien.
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