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Ce cambriolage qu’il a monté pour donner une fausse piste

Le samedi 5 octobre à 21h05, TFX diffuse son émission Chroniques criminelles. Un enjeu qui revient sur une affaire digne d’un thriller, qui a secoué un paisible village belge : l’assassinat d’Aline Thirion par son mari Frédéric Lepoint.

Ce samedi sur TFX, Chroniques criminelles nous emmènera chez nos voisins belges, où une affaire a défrayé la chronique en 2014. Il s’agit de l’affaire Frédéric Lepoint, reconnu coupable du meurtre de sa compagne Aline Thirion. Un meurtre commis dans des circonstances obscures où presque tout a été calculé par le mari…

Deux victimes ligotées, dont une coupable

C’est dans la matinée du 4 décembre 2014 que Frédéric Lepoint a été découvert par un voisin, devant son domicile de Quévy-le-Grand. Dans cette ville wallonne réputée tranquille, il est attaché sur une chaise, la bouche couverte d’un bâillon. Le libérant, le voisin découvre alors le corps d’Aline Thirion dans la maison, attaché au lit. Les secours sont intervenus mais ont constaté que l’épouse était décédée par asphyxie. Dans sa première déclaration aux policiers dépêchés sur place, Frédéric Lepoint évoquera le home-jacking de trois individus, vers 3 heures du matin. Après avoir pris d’assaut sa maison à l’avant et à l’arrière de l’immeuble, ils s’en sont pris au couple avec une extrême violence. Une histoire qui va faire sourciller les enquêteurs… En effet, les chiens de la famille n’ont pas aboyé, les voisins n’ont rien remarqué et il n’y a eu aucune trace d’effraction. De plus, aucun objet de valeur n’a été volé. Et si Frédéric Lepoint l’avait fait ?

Frédéric Lepoint reconnu coupable du meurtre de sa femme

Une longue enquête a finalement abouti à la condamnation de Frédéric Lepoint le 20 décembre 2022. Reconnu coupable du meurtre d’Aline Thirion, il a écopé de 22 ans de réclusion criminelle. Devant ses deux enfants et les jurés, le condamné a crié son innocence, comme le rapporte le RTBF : “Je n’ai aucune responsabilité dans cette affaire.” Cependant, plusieurs éléments remettent sérieusement en cause sa thèse. Il y a d’abord la révélation de messages de sa maîtresse, qui le pressait de quitter sa femme et à qui il répondait qu’un divorce le laisserait fauché. Ensuite, sa maîtrise du bondage, une pratique sadomasochiste consistant à attacher ses partenaires, évoquée à travers des milliers de photos retrouvées en sa possession. Enfin, ses nombreuses recherches au sujet d’un cambriolage violent survenu en Wallonie, quelque temps avant son crime et dont Frédéric Lepoint se serait inspiré.

 
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