News Day FR

Legault ne sait plus quoi inventer pour nous vendre le Canada

Jeudi, dans mon émission QUB, les analystes politiques Nic Payne et Elsie Lefebvre ont tous deux défendu les propos de François Legault concernant la « relocalisation obligatoire » de milliers de demandeurs d’asile sur le territoire québécois.

«Oui, la sortie de Legault est maladroite, m’a-t-on dit en substance, mais la Source du problème, avec l’immigration, c’est Ottawa, pas Québec. C’est à cause d’Ottawa qu’on se retrouve dans un tel bourbier ! Ce sont les politiques migratoires fédérales qu’il faut blâmer !

Blâmer le locataire ?

Ils ont bien sûr raison.

Ce qui ne justifie en rien l’improvisation (« la solution de la serviette de bistro parisien », comme l’écrivait à juste titre mon collègue chroniqueur Philippe Léger) démontrée par M. Legault.

Délocalisation obligatoire des immigrés ? Comment cela va-t-il se passer ? Allons-nous les forcer à monter dans des autobus et les envoyer dans des provinces qui n’en veulent pas? Et le bus va tourner en rond sur la Transcanadienne en attendant que tout ce beau monde s’entende ?

Il me semble que lorsque vos adversaires ne cessent de dire que vous manquez d’humanité envers les immigrants (ce qui est bien sûr faux, M. Legault critiquant les politiques migratoires et non les migrants eux-mêmes), vous vous gardez un peu dans l’embarras de ne pas leur fournir de munitions.

Vous attendez que vos solutions soient bien cuites, dorées et croustillantes avant de les sortir du four.

Mais que voulez-vous, M. Legault ne sait plus quoi faire.

Ottawa a ouvert grand les vannes en disant au Québec : « Allez-y ! »

Alors on patauge. Nous buvons la tasse. Nous essayons du mieux que nous pouvons d’endiguer la crise.

Avec les moyens que nous donne la Constitution. Et les limites que nous impose la Charte des droits et libertés de la personne.

Un diachylon ici. Un Kleenex là-bas.

La digue s’est brisée, l’eau monte partout, la maison québécoise est inondée, et est-ce le locataire qu’on blâme ?

Alors s’il y a une inondation, c’est parce que le propriétaire, qui habite à Ottawa, a décidé de transformer le pays en hôtel ?

Un peu de gourmandise…

TOM MAGIQUE

La réalité est que nous avons atteint les limites du nationalisme caquiste.

Au-delà de ce seuil, votre billet n’est plus valable.

Le « beau risque » de la CAQ touche le mur. Et touché le fond.

Terminus, tout le monde débarque.

Le rêve d’un gouvernement provincial majoritaire arrachant de nouveaux pouvoirs à Ottawa se heurte à la réalité du fédéralisme.

Nous n’aurons jamais les pleins pouvoirs en matière d’immigration si nous restons au Canada. Jamais. Cela n’arrivera pas.

Pourtant, l’immigration sera LE problème du siècle. Tous les experts en géopolitique mondiale le disent.

La Grande Marche du Sud vers le Nord ne fait que commencer. Nous n’avons encore rien vu.

Alors, qu’est-ce qu’on fait ?

Sommes-nous d’accord pour rester tranquillement assis sur la banquette arrière de la limousine canadienne pendant que le chef du PLC, du NPD ou du PCC conduit ?

En rêvant aux manœuvres qu’on pourrait effectuer et aux virages qu’on pourrait prendre si on avait les deux mains sur le volant ?

Ou est-ce qu’on sort du véhicule et achète un SUV ?

La vérité est que François Legault ne sait plus quoi dire pour nous vendre le Canada.

Pour nous faire croire que la CAQ peut réellement changer ce pays qui ne changera jamais.

Alors il sort les lapins de son chapeau et les pigeons de sa manche.

Allez, hop !

« On va relocaliser de force des milliers de migrants, oui c’est bien ! Vous allez voir ce que vous allez voir ! Mononcle Legault ne manque pas d’idées, je suis comme un tube de dentifrice, quand on pense qu’il n’en reste plus, il en reste encore ! Et voilà, la femme a scié en deux !

Et nous assistons à ce triste spectacle, y croyant de moins en moins.

Pas étonnant que le PQ grimpe dans les sondages et que le parti PSPP soit premier chez les jeunes.

M. Legault avait peur d’enfoncer le dernier clou dans le cercueil du rêve indépendantiste en organisant un troisième référendum perdant.

Il a enfoncé le dernier clou dans le cercueil de la troisième voie, appelée aussi beau risque, aussi appelée « nationalisme des résultats ».

Jetons de la saleté sur la bière et passons à autre chose.

QS EN GUERRE CONTRE LA SAQ

Alors que l’on pensait que QS allait se recentrer pour élargir sa base (n’est-ce pas ce que souhaitait GND ?), le caractère extrémiste du parti revient au galop.

Scandalisé de voir que la SAQ continue de vendre des vins israéliens produits en territoire occupé, et pris à partie par certains internautes qui lui critiquaient ses positions sur Israël, le député solidaire Haroun Bouazzi a déclaré que la « SAQ est soutenue par les racistes et pro-israéliens ». génocide.

Pas étonnant que QS continue de chuter dans les sondages… Même le parti d’Éric Duhaime les dépasse !

LA PURGE !

Trump a une idée pour vaincre la criminalité dans son pays : permettre à la police, pendant 24 heures, de tuer un maximum de bandits !

Un flic aperçoit un jeune en train de voler une miche de pain dans une supérette ? Pouf dans le dos ! Et un voleur en moins !

“Si je gagne cette élection, je serai un dictateur pendant un jour”, a déjà déclaré le leader du Parti républicain.

Au moins on ne pourra pas dire que l’homme n’est pas cohérent ! Il dit ce qu’il pense et pense ce qu’il dit.

Dire que les sondages mettent Trump et Harris face à face…

« STOCKER » LES SANS-ABRI ?

Le journaliste américain Michael Moore en a déjà fait l’expérience dans l’émission télévisée qu’il animait dans les années 90.

Il avait loué des espaces de stockage à des sans-abri, dans lesquels ils pouvaient passer la nuit. Dans chaque espace, Moore avait installé un lit, un meuble, une lampe, etc.

Cela peut paraître bizarre, mais c’est plus sûr qu’une tente et beaucoup plus chaud en hiver ! Ensuite, cela n’a pas coûté une fortune à l’État.

Les sans-abri pouvaient y vivre tout en se prenant en main.

Qu’en penses-tu?

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

Related News :