la Métropole visée, Bruno Bernard met les choses au clair

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Une vitre cassée, un agent de sécurité qui a reçu 5 jours d’ITT, deux plaintes déposées… Le passage en force d’une cinquantaine de pompiers en grève au siège de la Métropole de Lyon, mardi 1er octobre, s’est mal passé.

En colère et en grève suite à « trop de déceptions » et notamment la suppression de leur allocation compensatoire de logementles pompiers ont décidé de passer à la vitesse supérieure et de manifester leur mécontentement.

Quelques jours après cet événement, Bruno Bernard, président de la Métropole, a convoqué la presse dans son bureau pour faire le point sur la situation et clarifier les choses.

« Ce n’est pas à nous de décider comment la SDMIS répartit son argent »

« Nous jouons uniquement un rôle de financier, pas de décideur. Dans deux ans, nous avons déjà ajouté plus de 10 millions d’euros au SDMIS et en 2024, le budget qui lui est alloué est de 130 millions d’euros », tient à préciser l’élu.

Concernant l’allocation compensatoire de logement, dont la suppression a été préconisée par la Chambre régionale des comptes dans un rapport, Bruno Bernard précise que la Métropole n’y est pour rien. « Ce n’est pas à nous de décider ce que fera ensuite le SDMIS ni comment il distribuera son argent. Nous continuons à payer le même montant. Nous n’avons rien récupéré de l’arrêt de ce paiement”, assure-t-il.

Une réaction gouvernementale attendue

Si le président du Grand Lyon dit « comprendre la colère » pompiers, il pense néanmoins que ces derniers se sont « trompés de cible ».

Depuis 2022, les signalements, la mobilisation des élus et des présidents du SDIS se multiplient pour alerter l’État sur le fait que le système s’essouffle et ne peut pas continuer ainsi. Tout le monde connaît le problème mais rien ne se passe. Avec les événements récents, on espère au moins que cela aura le mérite de provoquer une réaction du gouvernement.

Une rencontre prévue entre plusieurs acteurs

La semaine prochaine, une réunion avec l’intersyndicale des pompiers, le SDMIS, la Métropole de Lyon et la préfecture du Rhône est prévue. Bruno Bernard espère que cette réunion calmera le jeu et surtout, que des réponses pourront être apportées aux pompiers.

Selon nos informations, cette sortie publique de Bruno Bernard agace du côté de l’Etat, qui considère que la Métropole jeter, cette dernière étant largement représentée au conseil d’administration du SDMIS avec une majorité de membres élus à voix délibérative. Dans les services, nous considérons également que les collectivités sont des employeurs de pompiers et donc responsables des décisions.

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