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Ces scanners médicaux sont assemblés et expédiés… depuis les Yvelines

Par

Manon Varaldo

Publié le

3 octobre 2024 à 14h16

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Annoncé il y a un an, il est opérationnel. Là première ligne de production des scanners médicaux en France est lancé au sein de GE Healthcare, dont le siège est à Buc (Yvelines). Paire de ciseaux géants pour couper le ruban… L’inauguration a eu lieu mardi 1est Octobre 2024.

Connu pour sa mammographie, son site de production de systèmes d’imagerie interventionnelle ou encore ses tubes à rayons X et générateurs haute tension, tous les yeux sont rivés sur leur scanner : Révolution Maxima. L’appareil porte bien son nom car il s’agit d’une petite révolution dans le domaine médical puisqu’il a été décidé de rapatrier cette gamme de scanners, jusqu’alors fabriqués et assemblés sur le site GE HealthCare de Pékin, en Chine. Toutefois, la grande majorité des pièces restent conçues en Chine et en Inde.

Économisez sur les délais de livraison

« Nous apportons des éléments clés, des composants, mais l’assemblage et les configurations se font à Buc. Nous avons la capacité de réagir plus rapidement. Nous avons récupéré 250 machines. Il existe plusieurs configurations possibles pour un scanner, ce qui fait varier son prix de 200 000 à 350 000 euros. »

Hervé Blanc, directeur de production Santé féminine et Radiographies

Les équipes Buc réalisent l’ensemble des tests fonctionnels et rayons X, configurations du système, étiquetage, accessoirisation et livraison directe aux clients européens.

350 salariés sont comptés pour l’usine de production du site de Buc. « Cela représente 45 heures de travaildont 40 pour les tests », précise Hervé Blanc, soulignant l’implication du Made in France.

« On passe de 3 à 4 mois à un délai de livraison de 4 semaines. »

Jean-Philippe Bousquel, Directeur Général Imagerie Internationale chez GE Healthcare
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Ce scanner Revolution Maxima est assemblé en France, au sein de GE Healthcare à Buc (Yvelines) ©Manon VARALDO

Réduire l’empreinte carbone

Malgré des coûts de main-d’œuvre plus élevés en Europe, l’investissement d’un million d’euros pour cette ligne est récupéré dans la logistique. « Cela permet une réduction de carbone de 84 % car nous utilisons le transport routier au détriment du fret aérien et maritime », explique Elie Chaillot, Président & CEO GE Healthcare international.

11 millions de scanners réalisés par an en France

« Le marché mondial de l’imagerie est estimé à 19 milliards de dollars, dont 30 % rien que pour les scanners », poursuit Elie Chaillot, qui espère obtenir la « certification Origine France Garantie » pour se démarquer de ses concurrents dans un marché dense.

« Le scanner est devenu un examen de référence dans le diagnostic de nombreuses pathologies, notamment le suivi des traitements en oncologie. C’est rapide et non invasif. 11 millions de scanners sont réalisés chaque année en France », rappelle Jean-Philippe Bousquel.

Le premier scanner dédié aux urgences

Le premier scanner assemblé dans les Yvelines bénéficiera au centre hospitalier de l’agglomération montargoise (CHAM), dans le Loiret (dép. 45). « Installé le 9 septembre, il sera dédié spécifiquement aux urgences et sera opérationnel le 18 novembre », précise Jean-Luc Davigo, directeur du centre hospitalier de la métropole Montargoise.

« Nous avons 65 000 visites aux urgences chaque année. Avec ce flux important, nous pourrons améliorer notre temps d’attente et garantir une meilleure prise en charge des patients avec ce nouveau scanner. Mais aussi réduire l’impact environnemental car il est fabriqué seulement à 1h30 du centre hospitalier. »

Jean-Luc Davigo

D’autres livraisons sont prévues vers des hôpitaux et cabinets de radiologie en France, en Italie et en Pologne.

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