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Shoot the Coyote n’aime pas s’entendre…

“Je vais faire trois chansons acoustiques pour toi, puis mon album va être répété et je vais avoir hâte d’y aller, parce que je n’aime pas m’entendre !” a déclaré celui de son vrai nom Benoît Pinette avant de présenter la pièce pour la première fois devant un public L’Observatoire dans un ensemble de trois guitares avec ses acolytes Benoît Villeneuve et Simon Pedneault.

« Cela fait neuf mois que cet album est terminé, je l’ai écouté des centaines de fois. Depuis, j’ai même eu le temps de lancer trois projets», a-t-il avoué avant d’interpréter le morceau de sa voix douce et un peu fragile.

Alors c’est Liberté (C’est suivre le plan), “ce qui se veut sarcastique”, a-t-il déclaré à propos du morceau qui sonnait très bien dans un format acoustique avec ses harmonies à trois guitares.

L’aura du poète montréalais Leonard Cohen plane sur l’album Dynastieselon Tirez sur le Coyote.

L’aura de Cohen

Alors Chauveun vibrant hommage à Leonard Cohen où il reprend même en français des vers du grand poète montréalais tirés de la pièce Mille baisers profonds. « J’excelle en amour, j’excelle en haine, c’est entre les deux que je paralyse », chante-t-il dans ce titre dont il s’est inspiré en gravissant les pentes du Mont Baldy, en Californie, où se trouve un monastère zen où Cohen se réfugiait.

« C’est quand même spécial, un multimillionnaire qui est allé se faire foutre dans une cabane de 8 par 12 avec un petit lit et des toilettes ! “Il a commencé à y aller dans les années 70 et dans les années 90, il y est resté cinq ans dans une période de dépression”, a-t-il déclaré à son auditoire, ajoutant que l’aura de Cohen planait partout. sur Dynastie.

“Quand je suis arrivé là-bas, ce n’est pas quelque chose qui m’arrive souvent, mais j’étais rempli d’émotion de me retrouver dans un endroit où Cohen cherchait des réponses dans sa vie !”

— Shoot the Coyote, à propos de sa visite au mont Baldy

Concernant Cohen, qu’il avoue regretter amèrement de ne jamais avoir vu en performance, Tire le Coyote se confiera également à Soleil qu’il mijote un projet au long cours autour de l’œuvre du poète.

« Il faudra que j’en parle à son fils Adam ! lâche-t-il en évoquant celui qui gère la succession de son père décédé en 2016 à l’âge de 82 ans. «C’était vraiment spécial à propos de Mount Baldy, surtout pour quelqu’un comme moi qui a lu toutes ses biographies, entendu toutes ses chansons et regardé tous les documentaires sur lui », poursuit-il.

Tire le Coyote était accompagné de ses deux acolytes Benoît Villeneuve, à gauche, et Simon Pedneault, à droite, lors du lancement de Dynastie.

Sa petite voix

Tire le Coyote a également avoué avoir le vertige à chaque fois qu’il lance un album : « Je me demande toujours s’il se peut qu’ils soient vraiment dégoûtés d’entendre cette petite voix ! » dit-il en souriant alors que le public le rassurait. C’est d’ailleurs la première chose que lui a dit un ami lorsqu’ils sont allés lui serrer la main après sa prestation. “Non, nous ne sommes pas fatigués de votre voix!” a-t-il déclaré à l’artiste qui se préparait à rencontrer le reste de ses fans.

“C’est vrai que je n’aime pas m’entendre et je crois que tous les artistes seront d’accord avec moi”, a-t-il déclaré plus tard dans une interview, soulignant tout de même qu’il était très fier de ce nouvel effort.

« On répète toujours les mêmes accords, les mêmes airsle même s’abstient. Nous nous écoutons souvent aussi pendant le mixage.

— Tirez sur le Coyote, sur le fait qu’il n’aime pas s’entendre sur enregistrement

Moins trippant

Le résultat est bien moins atmosphérique que sur son précédent album, Lors de la première série de témoignages, lancé début 2022. “C’était normal, c’était une année pandémique où tout le monde était un peu lent !”

Verser DynastieTire le Coyote a abordé chaque morceau un à un, d’abord en duo avec Villeneuve en studio avant d’ajouter au mix des musiciens comme Pedneault, le batteur Kevin Warren et Simon Angell, du groupe Then Owls.

Et pour la première fois, il a fait lui-même ses choeurs. “Sauf dans une pièce!” a-t-il indiqué. « Nous avons également fait beaucoup deoverdubs [superpositions sonores]Des voix « à la Beatles » où il faut moins pousser, mais des voix qui vous enveloppent de la même manière », décrit-il.

Le musicien, qui partage son temps entre sa résidence à Limoilou, celle de sa copine à Montréal et leur chalet à Saint-Élie-de-Caxton, considère toujours le Québec comme sa maison et apprécie toujours la scène locale, propulsée entre autres par un lieu de création comme Le Pantoum. « Ce n’est pas du tout gênant de rester au Québec quand on est artiste maintenant ! », termine-t-il. Tire le Coyote n’a pas hésité à utiliser une œuvre de la peintre québécoise Annie Baillargeon sur la couverture de son nouvel album.

 
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