Les débardeurs américains vont reprendre le travail après trois jours de grève, ont annoncé jeudi syndicat et patronat dans un communiqué commun, alors que le blocus des ports aux Etats-Unis menaçait de provoquer pénuries et hausses de prix à un mois de l’élection présidentielle. .
L’Union des débardeurs (ILA) et l’Alliance maritime des États-Unis (USMX), qui représentent leurs employeurs, est parvenu à un accord de principe sur les salaires et a accepté de prolonger le contrat-cadre jusqu’au 15 janvier 2025 afin de revenir à la table de négociation pour négocier toutes les autres questions en suspens
selon un communiqué de presse commun.
Donc, désormais, toutes les actions en cours cesseront et toutes les activités couvertes par le contrat-cadre reprendront
c’est précisé.
Les deux parties devront donc se revoir pour discuter d’ici janvier.
Le communiqué ne donne pas de précisions sur les modalités de l’accord salarial. Cependant, selon le le journal Wall Street, Selon des sources proches du dossier, les employeurs ont proposé une augmentation salariale de 62% sur six ans, ce qui a permis cet accord.
Les débardeurs de Port Everglades ont poursuivi leurs lignes de piquetage près de l’entrée du port le 3 octobre 2024 à fort Lauderdale, en Floride.
Photo : Getty Images / Joe Raedle
Le président américain Joe Biden a salué cet accord qui permettra de rouvrir les ports de la côte est et du golfe
et qui représente un progrès crucial vers un contrat solide
.
Je tiens à remercier les travailleurs syndiqués, les transporteurs et les opérateurs portuaires qui agissent avec patriotisme pour rouvrir nos ports et assurer la disponibilité des fournitures essentielles au rétablissement et à la reconstruction à la suite de l’ouragan Hélène.
Joe Biden a refusé d’intervenir et le porte-parole de la Maison Blanche a jugé queil est temps que l’USMX négocie un accord équitable avec les débardeurs qui reflète leur importante contribution à notre reprise économique.
.
L’ancien président Donald Trump, qui brigue un nouveau mandat, a déclaré à Milwaukee que Joe Biden aurait dû trouver un accord entre eux
et a noté que les débardeurs représentent la force vit
du pays.
Quelque 45.000 membres du syndicat des débardeurs (ILA) sont en grève depuis mardi dans 36 ports de l’Alliance maritime des États-Unis (USMX) sur la côte Est et dans le golfe du Mexique, faute d’accord sur un nouvel accord sur le statut social des six ans.
Cet accord ne concerne en réalité que 25 000 syndiqués qui travaillent dans les terminaux d’import-export de conteneurs et de véhicules de 14 grands ports (dont Boston, New York, Philadelphie, Baltimore, Savannah, Miami, Tampa et Houston).
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Le président américain Joe Biden s’est rendu mercredi en Caroline du Nord à la suite du passage de l’ouragan Hélène dans le sud-est des États-Unis.
Photo : Reuters / Evelyn Hockstein
Le secrétaire aux Transports, Pete Buttigieg, a exhorté mercredi les deux parties à parvenir à un accord et à rouvrir les ports bloqués aux États-Unis, affirmant que leurs positions n’étaient pas les mêmes. pas si loin économiquement
et soulignant qu’il y avait beaucoup à faire après le passage dévastateur de l’ouragan Hélène dans le sud du pays.
Il a également indiqué que les transporteurs maritimes ont vu leurs résultats bondir d’environ 350 % en dix ans, alors que les salaires des débardeurs n’ont augmenté que de 15 % sur la même période.
Les discussions, entamées en mai, ont été suspendues plusieurs semaines puis réactivées quelques heures avant l’expiration du précédent contrat, lundi soir.
L’Alliance avait relevé son offre, proposant notamment une augmentation salariale de 50 % sur la durée de l’accord mais qui avait été rejetée par le syndicat. Il réclamait initialement 77%, selon les médias américains, et réclame notamment davantage de protections contre les pertes d’emplois liées à l’automatisation.
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