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rejet d’une deuxième motion de censure visant Justin Trudeau

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Justin Trudeau, à Montréal (Canada), le 29 septembre 2024. HARRY COM/AFP

Minoritaire mais toujours debout. Le gouvernement canadien de Justin Trudeau a survécu, mardi 1est octobre, à une deuxième motion de censure en autant de semaines déposée au Parlement par son principal rival. Le vote 207-121 était en grande partie une répétition de la tentative ratée des conservateurs la semaine dernière de déclencher des élections législatives anticipées, et a vu deux petites factions du Parlement se ranger du côté du gouvernement libéral.

Le texte de la motion reprochait aux libéraux de ne pas s’attaquer à la pénurie de logements, à la hausse de la criminalité et à la hausse du coût de la vie, et d’être « le gouvernement le plus centralisateur de l’histoire du Canada ».

Avec vingt points d’avance dans les sondages, le chef conservateur, Pierre Poilievre, est à l’origine de cette motion qui arrive au moment où Justin Trudeau est en position de faiblesse et où des élections législatives doivent avoir lieu d’ici la fin octobre 2025.

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Parlement fracturé

Au pouvoir depuis neuf ans, le Parti libéral a essuyé des revers politiques depuis le début de l’été. Le Premier ministre canadien a notamment perdu il y a quelques semaines le soutien de son principal allié de gauche, qui a mis fin à l’accord politique visant à le soutenir. Aux élections, son parti a également récemment perdu des sièges dans certains de ses fiefs.

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Mais comme pour la première motion de censure au Parlement, les conservateurs n’ont pas réussi à obtenir le soutien des deux autres partis d’opposition nécessaire pour renverser le gouvernement. La Chambre des communes canadienne compte actuellement 153 députés libéraux, 119 députés conservateurs, 33 députés du Bloc québécois, 25 députés du Nouveau Parti démocratique (NPD/gauche), deux verts et quatre indépendants.

La plupart des analystes estiment que le gouvernement devrait pouvoir tenir jusqu’au printemps 2025, car les petits partis ont besoin de temps pour se préparer à de nouvelles élections et le pays n’organise traditionnellement pas d’élections en hiver, en raison du climat. Mais certains experts soulignent que « tout est possible »avec des libéraux minoritaires qui luttent pour contrôler un Parlement fracturé.

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Le Monde avec l’AFP

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