Ils sont notamment mobilisés « pour leurs salaires et leurs retraites ». 6,08% les enseignants se sont déclarés en grève ce mardi, selon les chiffres publiés à la mi-journée par le ministère de l’Éducation nationale. Ils sont, dans le détail, 4,52% au premier niveau et 7,48% au deuxième niveau (8,95% dans les collèges, 6,30% dans les lycées généraux et technologiques et 4,91% dans les lycées professionnels). Ces enseignants réclament également « la fin du choc des savoirs », lancé par Gabriel Attal lorsqu’il était ministre de l’Éducation nationale. Au total, 5,21% du personnel de ce secteur s’est mis en grève.
Ce mouvement dans l’Education nationale s’inscrit dans une journée de mobilisation plus large à l’appel de plusieurs syndicats (CGT, Solidaires, FSU et organisations de jeunesse), pour réclamer notamment l’abrogation de la réforme des retraites et l’augmentation des salaires. “C’est le match retour contre la réforme des retraites”, a assuré cette semaine la numéro un de la CGT Sophie Binet.
Outre les personnels de l’Éducation nationale, le secteur de la petite enfance est également touché par la grève, selon la CGT. Ce dernier avait rappelé par avance que « plusieurs reportages et enquêtes journalistiques soulignent le danger que représente la marchandisation du secteur ». Ils réclament « la revalorisation immédiate des salaires ». Côté transports, la CGT et Sud Rail ont également appelé à la grève, mais la SNCF avait assuré avant le mouvement que le trafic des trains TGV serait « normal ».
Cela intervient le jour du discours de politique générale du Premier ministre Michel Barnier, attendu à 15 heures à l’Assemblée nationale. Initialement, la manifestation parisienne qui s’élancerait de la place Denfert-Rochereau à 14 heures en direction de la Bastille, devait coïncider avec la présentation du budget au Palais-Bourbon, qui a finalement été reportée.
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