Publié le 1er octobre 2024 à 06h52.
Il y a douze visages silencieux dans la classe. Âgés de quinze à vingt ans, ils sont nés à des milliers de kilomètres de Genève, en Afghanistan, en Colombie, au Kosovo, en Ukraine, en Thaïlande, en Côte d’Ivoire ou encore en Egypte. Dans leur regard concentré, leur écriture assidue, on sent une maturité extraordinaire. Et pour cause. La plupart vivent seuls, sans leur famille et n’ont pas le luxe d’être des « adolescents normaux ». Comme des dizaines d’autres dans le canton, cette classe dite d’insertion professionnelle a pour objectif d’amener les étudiants migrants, quel que soit leur statut, sur le chemin de la formation.
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