Pour la quatrième Journée de vérité et réconciliation, plusieurs centaines de personnes ont participé à une marche à Fredericton, symbole de la vitalité des communautés, selon les participants.
Organisé par le chef de la Première Nation Sitansisk, anciennement connue sous le nom de Sainte-Marie, Allan Polchiescette promenade vise à en souvenir de tous les enfants qui ne sont jamais rentrés chez eux et de la sombre histoire du Canada
.
À la suite des travaux de la Commission de vérité et réconciliation, qui a révélé les atrocités commises dans les pensionnats fédéraux de 1867 à 1996, un jour férié a été créé pour honorer les victimes et les survivants de ses pensionnats.
C’est une journée de réflexion sur le chemin de la guérison pour tous les peuples autochtones.
explique le chef Allan Polchies.
Allan Polchies, chef de la Première Nation de Sitansisk.
Photo : Radio-Canada / Michele Brideau
Verser Sarah Rosequi ont participé à l’événement à Fredericton, ce jour férié créé il y a seulement quatre ans est l’occasion de sensibiliser le public et de lui permettre de mieux connaître les communautés autochtones. C’est aussi l’occasion de montrer la résilience et la force de ses communautés, selon elle.
Après toutes les choses horribles qui nous sont arrivées, nous sommes toujours là et nous nous efforçons d’accueillir les gens pour qu’ils comprennent qui nous sommes en tant que peuple.
explique-t-elle.
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Des centaines de personnes ont assisté lundi à la Journée de vérité et de réconciliation à Fredericton.
Photo : Radio-Canada / Michele Brideau
Verser Nicole Cardyégalement présents à l’événement, ces événements sont aussi la preuve que les communautés autochtones sont particulièrement vivantes. Elle est heureuse de voir des jeunes danser et parler la langue. Ça fait du bien de voir notre culture renaître
elle a souri.
Un long chemin à parcourir
Toujours à Moncton, un événement a été organisé devant l’hôtel de ville et a rassemblé des dizaines de personnes. Manuella Caravantes, Première Nation d’Elsipogtog et membre d’Elsipogtog Chanteurs spirituels arrivé ce jour-là.
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Manuella Caravantes, lundi 30 septembre à Moncton.
Photo : Radio-Canada
Pour elle, cette journée est nécessaire pour montrer la vitalité de la culture des communautés indigènes qui a presque été supprimé
.
Manuelle Caravantes estime qu’il est également important que la population non autochtone réalise que les pensionnats ne sont pas de l’histoire ancienne. Le dernier a été fermé il y a seulement 28 ans
.
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Manuella Caravantes s’est produite avec son oncle et sa mère devant l’hôtel de ville de Moncton, le lundi 30 septembre.
Photo : Radio-Canada
Le but était de nous assimiler, de se débarrasser de nous et nous sommes toujours là
explique-t-elle avec fierté. La jeune femme de 28 ans, mère d’un enfant, exprime également son soulagement de ne plus pouvoir être considérée comme une mère incapable simplement parce que je suis autochtone
.
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La communauté autochtone d’Elsipogtog au Nouveau-Brunswick.
Photo : Autres banques d’images / Guy Leblanc
Mais il reste encore beaucoup de chemin à parcourir.
Sa communauté a récemment été secouée par la mort de Steve « Iggy » Dedam, tué par la police lors d’une intervention d’urgence alors qu’il était en détention. armé et suicidaire
.
Selon elle, un bilan de santé ne devrait jamais entraîner un décès, ce qui arrive trop souvent aux populations autochtones
.
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Affiches installées sur le bâtiment de la GRC au détachement de Richibucto au Nouveau-Brunswick.
Photo : Radio-Canada / Kristina Cormier
Elle souhaiterait qu’elle et les membres de sa communauté ne soient plus considérés comme des menaces.
J’espère qu’un jour nous n’aurons plus à faire face au racisme
.
Avec les informations de Michèle Brideau et Allie Chouinard
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