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en dix ans, Sciences Po Saint-Germain-en-Laye est passée de 82 à 900 étudiants

Par

Pauline Frayssou

Publié le

29 septembre 2024 à 11h16

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Cela fait maintenant 10 ans que Sciences Po s’est installée à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines). En une décennie, le dixième IEP (Institut d’études politiques) a connu une trajectoire croissante, que ce soit en termes de nombre d’inscriptions, passant de 82 étudiants en première promotion en 2014, à 900 à la rentrée 2024, mais aussi à travers les formations proposées : « Nous avons grandi en nous diversifiant », déclare la directrice de l’école, Céline Braconnier.

“Nous sommes très heureux de passer le cap des 10 ans dans un contexte où l’enseignement supérieur public est touché par des dotations plus ou moins proportionnelles au nombre d’étudiants.”

Céline Braconnier, director of the IEP

Avec l’arrivée de Sciences Po, la ville voit son nombre d’étudiants augmenter d’année en année. Pour accueillir toutes ces personnes, Saint-Germain-en-Laye a construit quatre résidences étudiantes.

Formation variée

L’IEP propose des formations initiales avec son diplôme en 5 ans équivalent à un master, des formations continues (dans les secteurs du renseignement, de la cybersécurité et de la défense), des préparations aux concours de la fonction publique dans le cadre d’une offre numérique accueillant deux « Préparations talents de la fonction publique ». .

Au total, Science Po Saint-Germain-en-Laye propose sept diplômes. Elle participe également au développement de la recherche en science politique, en bénéficiant des moyens élargis de ses universités intégratrices : CY Cergy Paris Université et UVSQ-Paris Saclay.

Un an à l’étranger

Durant leur formation, les étudiants de Science Po Saint-Germain-en-Laye doivent partir un an à l’étranger. « La mobilité internationale se prépare longtemps en amont par les étudiants. La destination n’est pas choisie en fonction du classement mais en fonction du projet », explique Céline Braconnier. Actuellement, sur les 130 étudiants répartis à travers le monde, une quinzaine se trouvent au Japon, la destination la plus prisée, suivi de l’Espagne, des États-Unis et du Canada. L’établissement développe également ses partenariats avec l’Afrique, et plus particulièrement le Rwanda et l’Afrique du Sud.

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Des étudiants de toute la France

Dernier né de Sciences Po, l’IEP de Saint-Germain-en-Laye est diplômé 484 étudiants sur cinq promotions. Parmi le profil de ces étudiants, 63% sont des femmes et 37% sont des hommes. Les Franciliens représentent 45% des inscrits tandis que 54% viennent d’autres régions de France. Des chiffres qui ont évolué au fil des années.

L’année d’ouverture de l’IEP, une grande majorité d’étudiants venaient d’Île-de-France : « Nous avons pour objectif d’accueillir des étudiants extérieurs à l’Île-de-France », précise le directeur de l’établissement.

1/4 des étudiants sont boursiers et donc payer les frais d’inscription. Pour d’autres, les coûts peuvent atteindre 5000€mais ce montant dépend des revenus des parents. En moyenne, un étudiant paie 1 500 € par an.

Le secteur public, premier recruteur

En matière d’insertion professionnelle, le taux d’emploi est de 86% 6 mois après la sortie des études et de 95%, à 18 mois. Ces derniers se tournent principalement vers le secteur public comme postes élusle monde juridique, l’audit et le conseil : « La répartition est cohérente avec Sciences Po », précise Céline Braconnier. Ils sont également nombreux à rejoindre le monde associatif en tant que salariés.

Perspectives d’avenir

Le réalisateur ne veut pas s’arrêter là.

« Aujourd’hui, il y a 900 étudiants. Nous serons 1 500 lorsque l’ensemble du bâtiment sera restauré. »

Céline Braconnier, director of the IEP

Aujourd’hui, sur un campus de 17 000 m², les 2/3 des bâtiments sont occupés. Des travaux de rénovation doivent encore être effectués pour que l’ensemble du bâtiment puisse être utilisé. Parmi les projets à venir, master en politique créative devrait voir le jour à la rentrée 2025 et un diplôme d’analyse du secteur cyber et numérique sera proposé en janvier 2024.

« Nous avons franchi une étape importante et cela nous permet d’être optimistes pour l’avenir », conclut le directeur.

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