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La désinformation sur les réseaux sociaux fait réagir la police

La désinformation sur les réseaux sociaux fait réagir la police

Les posts véhiculant des informations fausses et anxiogènes ne sont pas rares dans le quartier. La police alerte sur les risques de dérapage.

Publié aujourd’hui à 20h01

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Sur les réseaux sociaux, il ne faut pas chercher bien loin pour trouver des posts comme celui-ci : « Un homme avec une cravate et un ordinateur a sonné aujourd’hui à notre porte et a demandé mon mari, sans se présenter. Ma fille était toute seule à la maison et avait peur…» Dans l’ouest lausannois, les groupes locaux populaires publient principalement des annonces de chats perdus et de services de coiffure à domicile. Mais régulièrement, des publications plus anxiogènes paraissent.

Sur ces mêmes réseaux sociaux, la Police de l’Ouest lausannois (POL) vient de craquer faire appel à la population. « Faites attention à ne pas partager de rumeurs ou de messages alarmants non vérifiés. Cela peut créer un sentiment d’insécurité et encourager des comportements dangereux.

Inédit, cet avertissement est-il lié à des événements récents ? “Nous faisons un constat général, mais ne souhaitons pas mettre en avant un poste ou une situation particulière”, assure le lieutenant Christian Hautle, chef de la police communautaire POL.

Appeler plutôt que poster

Il précise que les messages sont couramment portés à la connaissance de la police, qui fait son travail de vérification, comme pour tout retour d’information. « Parfois, les faits sont exacts, mais ces messages contiennent souvent des informations incorrectes. Par exemple, les auteurs peuvent établir des liens qu’ils ne sont pas censés établir ou tirer de fausses conclusions.

En avril dernier, diverses publications d’habitants de Bussigny faisaient le lien entre une série de cambriolages et l’hébergement de réfugiés roms dans la commune. Dans « 24 heures »la police avait nié tout lien. Plus récemment, des posts ont fait état – descriptions à l’appui – de personnes flânant sur des propriétés privées, ou encore de l’installation illégale de caravanes à terre.

Que faut-il craindre dans la diffusion publique d’informations alarmantes et non vérifiées ? « Pour les auteurs des posts, le risque est de tenir des propos diffamatoires, qui peuvent avoir des conséquences juridiques », explique Christian Hautle. Pour la police, le souci est de voir des personnes incitées à réagir ou à intervenir, créant un danger pour elles-mêmes ou pour autrui.

Le policier constate qu’à l’ère des réseaux sociaux, il peut sembler plus simple de décrocher son téléphone et de poster un message alarmant. “Nous souhaitons rappeler à la population qu’il est préférable d’appeler la police afin qu’elle prenne les mesures appropriées.”

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Chloé Din est journaliste à la rubrique Vaud & Régions depuis 2015. Elle couvre notamment le quartier de l’Ouest Lausanne ainsi que les thématiques religieuses et spirituelles.Plus d’informations

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