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Une grève prolongée au port de Montréal pourrait coûter des dizaines de millions de dollars

La grève de trois jours prévue lundi par les débardeurs du port de Montréal pourrait avoir des répercussions économiques majeures si elle se poursuivait.

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Une grève de 72 heures est prévue en début de semaine et pourrait toucher 40 % des conteneurs situés dans les terminaux, ce qui inquiète le directeur des transports, des infrastructures et de la construction de la Chambre de commerce canadienne, Pascal Chan.

«Nos membres sont toujours préoccupés par toute perturbation aux terminaux, mais aussi surtout par les risques que présente un mandat de grève», explique-t-il en entrevue à LCN.

« Même si cet avis a une durée limitée, il est très difficile pour les entreprises de planifier lorsqu’elles doutent de la stabilité de la chaîne d’approvisionnement », ajoute-t-il.

Ce dernier souhaite une résolution le plus rapidement possible afin d’éviter de nouvelles incertitudes pour l’économie du pays.

« Le résultat souhaité par tous est une résolution négociée, et nous encourageons le ministre à continuer de collaborer avec les parties prenantes pour garantir qu’elles restent à la table et parviennent à un accord qui évite une autre interruption des travaux.

« Le port de Montréal est le plus grand port à conteneurs de l’Est du Canada », ajoute-t-il. C’est un moteur important pour l’économie canadienne.

Une paralysie complète du port de Montréal, ne serait-ce que pour une semaine seulement, pourrait avoir un impact de plusieurs dizaines de millions de dollars sur le PIB du pays.

« Transports Canada a fait, en 2021, une analyse des impacts d’une fermeture complète du port de Montréal, et l’impact net sur le PIB pourrait être de 40 millions de dollars la première semaine et il augmenterait rapidement par la suite jusqu’à 100 millions de dollars. par semaine », explique M. Chan.

«C’est très grave», déclare le directeur des transports, des infrastructures et de la construction. Cela doit absolument être évité.

Alors que la chaîne d’approvisionnement est déjà aux prises avec des perturbations liées aux incendies de forêt, aux inondations et à d’autres conflits de travail, le débrayage des débardeurs du port de Montréal inquiète grandement la Chambre de commerce du Canada.

«C’est extrêmement compliqué pour les entreprises canadiennes en ce moment», déclare M. Chan. Si nous voulons que le Canada soit compétitif dans l’économie mondiale, nous devons au moins démontrer que notre environnement commercial est stable.

« Nos partenaires internationaux doivent avoir confiance que le Canada peut, au sens très littéral du terme, livrer la marchandise », poursuit-il. Malheureusement, ce que nous démontrons à maintes reprises, c’est que le Canada n’est pas un partenaire fiable. Nous compromettons les contrats des entreprises canadiennes et mettons des emplois en danger.

Regardez l’interview complète dans la vidéo ci-dessus

 
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