Après la tempête soulevée autour d’une prétendue acceptation par l’Université Abdelmalek Esaâdi d’inscrire des étudiants de nationalité israélienne dans ses établissements, l’Université a réagi en réfutant ces allégations.
Non, l’Université Abdelmalek Esaâdi n’a pas approuvé l’inscription des étudiants de nationalité israélienne dans ses établissements. Ce démenti a été émis dans un communiqué publié par la présidence de l’université en réponse à une vive polémique née de rumeurs selon lesquelles les étudiants de nationalité israélienne seraient désormais admis à s’inscrire dans les établissements relevant de cette université.
Dans le communiqué, la présidence de l’Université exprime son étonnement et son indignation de voir certains sites de presse, notamment régionaux, diffuser ces allégations sans s’adresser aux responsables de l’Université. pour s’assurer de la véracité des faits rapportés. La Présidence de l’Université souligne également que la diffusion de ces informations erronées en ce moment sensible est une démarche dont les conséquences n’ont pas été calculées, visant à porter atteinte à un travail académique et scientifique sérieux et civique.
La présidence universitaire précise également que ses portes restent ouvertes aux journalistes souhaitant s’enquérir de la fiabilité de certaines informations, et prévient de ne pas se laisser piéger dans le chantage dont souffrent ses structures à chaque année universitaire.
A noter que l’Université Abdelmalek Esaâdi a été visée ces derniers jours par une campagne sur les réseaux sociaux suite à des articles publiés sur des sites de presse régionale, alléguant que l’Université aurait intégré la nationalité israélienne dans les options d’inscription en Master.
Des sit-in ont même été organisés par des sections de l’Union nationale des étudiants marocains à Tétouan et à Tanger pour dénoncer ce qu’elles qualifient de « normalisation académique ».
Contactée par Hespress Fr, la présidente de l’Université, Bouchta El Moumni, a déclaré que « Ces accusations étaient totalement infondées et il relevait de la compétence de l’Agence marocaine de coopération internationale (AMCI) de décider d’accepter ou non des étudiants étrangers dans les universités et établissements d’enseignement supérieur au Maroc ».
A la question de savoir s’il ne s’agissait pas d’une erreur du système informatique de l’université, El Moumni a répondu par la négative, affirmant que les images qui circulaient sur les réseaux sociaux étaient en réalité des images truquées, et que sur ce point, l’Université était même prête à procéder à une enquête. évaluation de son système informatique.
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