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Des militants défient les candidats au Nouveau-Brunswick sur le droit à l’avortement

Le 28 septembre est la Journée mondiale de l’avortement. Au Nouveau-Brunswick, seulement trois hôpitaux — deux à Moncton et un à Bathurst — pratiquer des interruptions chirurgicales de grossesse.

La seule clinique privée qui a réalisé l’intervention, la Clinique 554 à Frédérictonfermé en début d’année.

Le situation pire dans le pays

Au Nouveau-Brunswick, règlement provincial 84-20 (Nouvelle fenêtre) interdit le financement des avortements en dehors des hôpitaux publics.

Contrairement à presque toutes les provinces, le Nouveau-Brunswick a toujours refusé de financer les avortements dans les cliniques privées, même s’ils coûtent moins cher.

Clinique d’avortement : le gouvernement fédéral fait pression sur le Nouveau-Brunswick

Geneviève L. Latour, présidente du Regroupement féministe du Nouveau-Brunswick (RFNB), qualifie la situation au Nouveau-Brunswick de pire situation dans le pays concernant le droit à l’avortement.

Oui, le droit à l’avortement a été gagné dans les années 80, il ne faut plus en discuterdit-elle. Malheureusement, c’est toujours sur la table.

Un enjeu de campagne électorale

En campagne avant les élections générales du 21 octobre, les chefs des partis politiques du Nouveau-Brunswick sont invités à commenter cette question.

Susan Holt est chef du Parti libéral du Nouveau-Brunswick.

Photo : Radio-Canada

Susan Holtle chef sortant de l’opposition libérale, promet de modifier la loi pour élargir l’accès à l’avortement.

Il faut supprimer le règlement 84-20dit-elle. De cette manière, le financement de la procédure ne sera plus limité.

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David Coon, chef du Parti vert du Nouveau-Brunswick, lors du débat des chefs mercredi.

Photo : Radio-Canada / Patrick Lacelle

De son côté, le chef du Parti Vert, David Coonsouligne que les décisions concernant cette question appartiennent aux femmes. Nous sommes un parti qui soutient le choix des femmes dit-il. Sur la question de l’avortement, c’est le choix de la femme. Absolument.

En opposition, David Coon a demandé que les avortements dans les cliniques privées comme la Clinique 554 soient remboursés par la province, et une telle mesure faisait partie de la plateforme du Parti vert lors des élections précédentes.

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Blaine Higgs (à droite), chef du Parti progressiste-conservateur, et sa candidate Nicolle Carlin, vendredi.

Photo : Radio-Canada / Alix Villeneuve

Le Parti progressiste-conservateur n’a pas répondu à nos demandes d’entrevues. Au pouvoir depuis six ans, le gouvernement du Premier ministre sortant Blaine Higgs a toujours refusé d’élargir l’accès à l’avortement.

Geneviève Latour souligne que l’accès à l’avortement chirurgical au Nouveau-Brunswick est restreint pour toutes les femmes qui habitent à l’extérieur des deux villes où les hôpitaux le pratiquent.

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Geneviève L. Latour est présidente du Regroupement féministe du Nouveau-Brunswick. (Photo d’archives)

Photo : Radio-Canada / Jean-Philippe Hughes

Ils peuvent être amenés à voyager 6 heures dans certains cas, avec les complications financières que cela implique et la nécessité de s’absenter du travail.

Souvent, on parle de rendez-vous qui s’étendent sur deux joursnote-t-elle. Si vous avez des enfants, c’est la garde d’enfants. Les nuits d’hôtel, les prises de sang par exemple, qui ne sont remboursées qu’en milieu hospitalier. Il peut y avoir des frais cachés.

D’après le reportage d’Allie Chouinard

 
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