L’administration Lehouillier travaille sur un plan d’action pour la relance commerciale du secteur de la Traverse à Lévis.
Malgré l’achalandage important autour du Quai Paquet, le nombre de commerces demeure insuffisant et une nouvelle étape est nécessaire selon le maire de Lévis.
« On revient de loin et l’objectif était de ramener les gens au fleuve. Il y a quelques années, le quai Paquet n’était qu’un vaste champ de pissenlits », admet Gilles Lehouillier.
Depuis 2010, près de 130 millions $ ont été investis dans les secteurs de la Traverse et du Vieux-Lévis. Depuis deux ans, Lévis affirme également accueillir le site 12 mois par année, notamment avec les Grands Feux et le Festibière, en plus d’attirer quelque 100 000 visiteurs annuellement.
En 2025
Selon le maire, la revitalisation doit maintenant franchir une nouvelle étape, car les défis persistent. Les citoyens pourraient constater des progrès dès le printemps 2025.
« Il y a toujours un problème lié aux entreprises. On lance un plan d’action qui va couvrir tous les aspects », a ajouté M. Lehouillier.
À court terme, Lévis souhaite améliorer l’utilisation du territoire et des bâtiments, notamment des terrains vacants, améliorer le stationnement et la circulation et, surtout, diversifier l’offre commerciale. Une rencontre a eu lieu en février dernier avec 35 commerçants et organismes.
« Nous avons travaillé avec eux. Nous croyons que le secteur a un grand potentiel d’attractivité. C’est aussi à l’entrepreneur d’être créatif, engagé et motivé par le développement », a déclaré Martine Chagnon, directrice générale de Mon Quartier Lévis.
« Le gâteau va éventuellement monter et on a hâte d’y mettre les bougies. Si on attire 2000 ou 3000 personnes sur le site chaque jour, c’est qu’il y a du potentiel. Avons-nous trouvé la formule ? Pas tout à fait, mais les gens sont là », conclut le maire Lehouillier.
Solutions
Peu avant la pandémie, en 2019, certains commerces qui avaient des difficultés à attirer des clients ont dû fermer leurs portes.
Le restaurant Barbacoa de la rue Saint-Laurent a fait faillite et le Tim Hortons de la gare fluviale a également cessé ses activités dans les locaux de la Société des traversiers du Québec (STQ).
Avec un budget de 500 000 $ annuellement pour la revitalisation du quartier, un commerçant pourrait obtenir un bonus de loyer de 15 000 $ la première année.
Selon le maire, la présence de camions de nourriture « Il faut que ce soit temporaire. Quand les gens arrivent avec leur famille, il faut des solutions alternatives. Pour l’instant, l’offre est insuffisante. »
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