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Conflit de voisinage en Ille-et-Vilaine : un mur va-t-il s’effondrer ?

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Éditorial Châteaubriant

Publié le

21 septembre 2024 à 15h39

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Le juge des référés de tribunal administratif de Rennes a a licencié un habitant de Grand-Fougeray (Ille-et-Vilaine), qui lui avait demandé de forcer le maire de sa municipalité à prendre urgence mesures de lutte contre la des « pierres » tombant de la maison de son voisin.

Ille-et-Vilaine: a chimney “threatens to collapse”

Le 16 janvier 2024, la maire Nadine Dréan avait en effet refusé engager un procédure contre le voisin de cet habitant d’un petit hameau de la commune.

Propriétaire de sa maison depuis 2015, elle avait remarqué « suivant fortes pluies » s’est produit en juin 2018 ” humidification du mur attenant à sa maison et à celle de son voisin » et « un gonflement de son sol ce qui a conduit au détachement des carreaux du sol du salon.

« Le conduit de cheminée et les éléments structurels de la maison menacer de s’effondrer sur le toit de sa maison », s’inquiète son avocat, ce qui met « mettant gravement en danger la solidité de sa maison et la sécurité de ses habitants »Elle dénonce « l’inertie » dont fait preuve le voisin de sa cliente « depuis plusieurs années », selon Me Marielle Angibaud, alors que sa cliente « souhaite vendre son bien ».

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Elle veut forcer son voisin à faire des travaux

C’est dans ce contexte que le résident avait donc, en octobre et novembre 2023, demandé au Maire de Grand-Fougeray de « faire usage de son pouvoirs de la police » pour force ton voisin « réaliser des travaux pour remédier aux problèmes ».

Après avoir essuyé un refusle demandeur avait a saisi le tribunal autorité administrative de Rennes d’adresser une « injonction » à l’élu pour constater « l’état de ruine du mur partie voisine » et de « mettre en demeure » son voisin de procéder à des travaux. Le tout sous astreinte pécuniaire de « 50 € par jour de retard ». Elle a également réclamé 3 000 € de frais juridiques.

Tout « danger grave » a été écarté

Mais « l’expert juridique ne signale pas de danger imminent dans son rapport du 8 juillet 2024, il ne recommande aucune mesure de précaution” son voisin s’est défendu. L’homme a également assuré qu’il avait « signé un estimation pour la rénovation de la cheminée et le plâtrage du mur pignon ». La municipalité a également exclu tout « danger grave » et imminente”.

« Suite au rapport, l’un des adjoints au maire s’est rendu sur place le 20 décembre 2023 et n’a constaté aucun état de danger concernant l’habitation du voisin », a précisé le juge des référés du tribunal dans une ordonnance datée du 2 août 2024.

Pas de problème de sécurité pour les résidents, selon un expert

L’expert, pour sa part, a admis que leur le mur mitoyen était « très dégradé »qu’une gouttière « mouille » la maison de la requérante et que des « traces importantes d’humidité » sont constatées sur le sol de son grenier. Le plafond du salon de la requérante est également « détérioré », a relevé l’expert.

Mais les fuites « se produisent presque exclusivement en présence de pluie avec un vent d’est”, a-t-il également noté. Elles proviennent d’un “manque d’étanchéité du resurfaçage des murs” du voisin et de la « non-conformité les travaux bancaires du toit de la maison du requérant.

« Il ne ressort toutefois pas du rapport d’expertise que même si le mur pignon est très endommagé, il serait susceptible de compromettre la sécurité des occupants », relève le juge des référés.

Un « conflit de voisinage »

« En outre, le pompiers « ont visité le site le 31 mai 2024 à la demande de la municipalité », sans conclure à un « danger pour les riverains ». Ils avaient simplement évoqué « un contexte de conflit de voisinage”.

Un autre rapport, établi de manière « non contradictoire », à la demande du requérant « quelques jours seulement après le dépôt du rapport de l’expert », n’est pas non plus de nature à « remettre en cause les conclusions » des pompiers.

« Il ne résulte pas de l’enquête que l’état du mur de l’habitation présente un risque pour ses occupants », a conclu le juge. Le maire de Grand-Fougeray n’aura donc pas de ne pas « utiliser ses pouvoirs de police ».

MJ (PressPepper)

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