Bardella demande que « les sujets du Rassemblement national » soient pris en compte…
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Bardella demande que « les sujets du Rassemblement national » soient pris en compte…

« Macron crache au visage de la jeunesse ! », à Rennes, les jeunes s'indignent de la nomination de Michel Barnier

Alors, quand Emmanuel Macron a choisi de nommer un homme de 73 ans issu de la droite conservatrice, il ne s'est visiblement pas fait des amis parmi les moins de 30 ans. Encore moins lors de la manifestation de Rennes, bastion de la gauche où vivent plus de 70 000 étudiants.

« Michel Barnier fait partie de cette vieille France réactionnaire dont nous ne voulons plus », se plaint Coline, une étudiante de 20 ans, avant de conclure lapidairement : « Macron crache au visage de la jeunesse ! »

Un peu plus loin, Angela tient le même discours. Âgée de 29 ans, cette militante du Nouveau Parti anticapitaliste porte des boucles d'oreilles « fuck off » pour manifester. « C'était bien pour l'occasion », avoue-t-elle, amère.

Pour plus d'informations, lisez notre reportage au cœur de l'événement breton.

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« J'appelle à une bataille de longue haleine contre Emmanuel Macron », Mélenchon réclame la censure du gouvernement et la destitution du président

Sur la place de la Nation à Paris, Jean-Luc Mélenchon a évoqué le contexte politique et appelé pendant près de 15 minutes à la destitution du chef de l'Etat et à la censure du futur gouvernement.

« Quoi qu'il arrive, nous voterons la censure d'un tel gouvernement à l'Assemblée nationale », a déclaré le militant de gauche qui s'est lancé dans une diatribe contre le chef de l'État. « Le peuple français est en rébellion, il est entré en révolution. Pas de pause, pas de trêve, j'appelle à une bataille de longue haleine contre Emmanuel Macron », a-t-il conclu.

« Excusez-moi, nous n'avons pas voté pour ça ! », a déclaré Marine Tondelier en marge de la manifestation parisienne.

Marine Tondelier s’est exprimée sur BFM en marge de la manifestation parisienne. Selon la secrétaire nationale des écologistes, c’est « dans les moments tendus de l’histoire » que se déroule la manifestation. […] qu'on voit la nature des gens. » Elle a également poursuivi sur l'objectif de son combat : « On va continuer parce que si on abandonne, il (Emmanuel Macron) gagne une deuxième fois. »

« Nous avons voté dans le sens de l’urgence sociale », a enfin clamé l’élu avant de fustiger Michel Barnier. « Nous avons un Premier ministre qui dit qu’il est urgent de ne pas se précipiter. Excusez-moi, nous n’avons pas voté pour ça. Franchement, nous sommes en train d’écrire la crise démocratique à venir. Les électeurs ont été dupés, c’est la grande hypocrisie nationale. »

« Nous savons ce qu'est le front républicain et quand il faut le faire, nous ne tremblant pas », a-t-elle également insisté.

26 000 personnes ont manifesté à Paris selon la préfecture, 160 000 selon LFI

Lors de la manifestation contre le « coup de force » de Macron, 26.000 personnes se sont rassemblées à Paris selon la préfecture de police, 160.000 selon LFI.

Par ailleurs, cinq personnes ont été interpellées pour port d'arme prohibé, jet de projectiles et dégradations lors de cette manifestation partie vers 14h30 de la place de la Bastille en direction de Nation, a ajouté la préfecture de police.

Près de 5 000 personnes à Rennes contre la nomination de Michel Barnier

4.800 personnes sont descendues dans les rues de Rennes pour protester contre la nomination par Emmanuel Macron du nouveau Premier ministre, a annoncé la préfecture bretonne.

« Je suis sous la surveillance de tous les Français », répond Michel Barnier à Jordan Bardella

Le Premier ministre a répondu à Jordan Bardella qui avait affirmé plus tôt que Michel Barnier était « sous surveillance » par son parti.

« Je suis sous la surveillance de tous les Français. Le gouvernement est sous la surveillance démocratique de tous les Français et de toutes les formations politiques », a déclaré M. Barnier en marge de son premier déplacement en tant que chef du gouvernement, à l'hôpital Necker à Paris.

« Déni de démocratie », « Démission »… La colère domine les cortèges de manifestations

« Déni de démocratie », « les Français n’ont pas voté pour ça », « qu’il (Macron) démissionne »… Dans les cortèges, les mêmes mots reviennent, lorsqu’il s’agit d’exprimer l’indignation, le ressentiment et la colère face à la nomination de Michel Barnier au poste de Premier ministre. Une position qu’Emmanuel Macron a refusée à Lucie Castets, la candidate du Nouveau Front populaire (NFP), arrivée en tête des législatives anticipées de juillet.

« Le responsable de ce chaos, c'est le président de la République », déclare la députée LFI de Seine-Saint-Denis Aurélie Trouvé.

« Nous nous battons à la fois dans les institutions et dans la rue. Les institutions, c'est le dépôt par le NFP d'une motion de censure contre ce gouvernement. Le NFP est fort et le fera. Mais aussi, nous sommes plus de 80 députés à avoir déposé une procédure de destitution car nous considérons que le responsable de ce chaos, c'est le président de la République », a déclaré la députée LFI Aurélie retrouvée sur France Info lors de la manifestation à Paris.

« Le cortège s’étend sur un long parcours »… La manifestation a également démarré à Rennes

La manifestation est partie de la capitale bretonne. Selon la préfecture, environ 3 000 personnes devraient descendre dans les rues. Mais selon notre envoyé spécial sur place, la foule semble bien plus nombreuse. « La préfecture annonce 3 000 personnes. C'est probablement plus car le cortège s'étend sur un long parcours. »

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« On ne va pas faire de miracles », défend Barnier devant les soignants de Necker

Ce samedi, pour son premier déplacement, le nouveau Premier ministre a tenu à défendre le service public. « Ce qui m’intéresse, c’est le travail quotidien (…) des agents et la santé publique. Je serai aussi attentif à cette situation avec mon équipe et l’équipe gouvernementale », a-t-il déclaré. Avant de nuancer : « On ne va pas faire de miracles. »

Il y a foule à la Bastille

La foule est impressionnante place de la Bastille pour la manifestation réclamant – entre autres – la destitution d'Emmanuel Macron.

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De nombreux cadres de gauche déjà présents à la manifestation

Comme Manon Aubry, tête de liste LFI pour les élections européennes.

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« Nous sommes arrivés en premier, il fallait un Premier ministre de gauche », a déclaré le maire de Saint-Ouen, Karim Bouamrane.

Au micro de France Info, le maire de Saint-Ouen, Karim Bouamrane, a annoncé qu'il refuserait de travailler avec un Premier ministre qui “a l'aval du FN”. “Si Michel Barnier m'appelle, je lui dis : 'merci, mais pour moi ce serait un compromis de travailler avec vous'”, a déclaré le maire ce samedi.

Avant d'ajouter : « Le compromis pour moi serait de ne pas respecter le résultat des électeurs. Nous sommes arrivés en premier, il nous fallait un Premier ministre de gauche », a-t-il déclaré.

Un petit éclaircissement sur le premier voyage de Michel Barnier

Il sera à 15 heures à l'hôpital Necker, dans le 15e arrondissement de Paris.

Pendant ce temps, le parti d'Eric Zemmour fait son retour

À Orange, dans le Vaucluse, le parti d’Eric Zemmour organise également son université d’été. Plus de 1 700 personnes se sont inscrites. Au programme : conférences, concert et table ronde avec des influenceuses d’extrême droite comme Mila, Marguerite Stern ou Thaïs d’Escufon sur le thème de la « lutte culturelle contre la gauche ». « Un sujet qui nous tient beaucoup à cœur et qui donne le ton de ce que nous allons faire dans les semaines à venir », précise Sarah Knafo.

Berdella veut que les « questions du RN » soient prises en compte par le futur gouvernement

Il est temps que l'opposition fasse pression sur le futur gouvernement. En déplacement à Châlons-en-Champagne, Jordan Bardella a insisté pour que « les enjeux du Rassemblement national » soient pris en compte par le futur gouvernement de Michel Barnier.

« J’espère que le Premier ministre et le futur gouvernement pourront non seulement se mettre au travail, mais qu’ils pourront être attentifs aux revendications qui sont désormais les nôtres. Et je crois qu’à partir de ce jour, M. Barnier est un Premier ministre sous surveillance. […] d’un parti politique désormais incontournable dans le jeu parlementaire”.

Un premier passage à l'hôpital ce samedi

Le personnel de l'hôpital Necker à Paris sera le premier à recevoir la visite du tout nouveau Premier ministre. Michel Barnier veut « écouter » les soignants et le personnel hospitalier, et a choisi un hôpital pour sa première visite, a annoncé son entourage.

Il participera notamment à une table ronde avec le personnel de santé, un sujet qui lui est cher. Vendredi, il avait souligné « l'immense besoin » de services publics et loué sa capacité à « négocier », à « rassembler les gens » et à « les écouter ».

Edouard Philippe veut qu'Emmanuel Macron « aille au bout de son mandat »

Dans une interview à Paris Normandie, Edouard Philippe a apporté son soutien à Emmanuel Macron pour qu'il « aille au bout de son mandat. Ce qui est clair, c'est que je ne cherche pas du tout à déstabiliser le président de la République. J'ai trop de respect pour les institutions et je pense que le moment est trop dangereux pour que quiconque tente cela », a déclaré celui qui vient d'annoncer qu'il se présenterait à l'élection présidentielle de 2027.

Des manifestations à prévoir ce samedi

En réponse à l'annonce de la nomination de Michel Barnier, plusieurs manifestations ont été annoncées à travers la France. « 150 points de mobilisation », précisent les organisateurs. À Paris, le point de rendez-vous est fixé à 14 heures, place de la Bastille.

Un député macroniste critique la réaction du Nouveau Front Populaire

Ce samedi, sur Franceinfo, le député macroniste a réagi à l'annonce d'une manifestation et à la présence de certains cadres du PFN comme Fabien Roussel ou Marine Tondelier. « Alors que Michel Barnier n'a même pas dit ce qu'il ferait (…) ils manifestent déjà tous. On comprend que leur objectif est d'organiser le chaos. »

 
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