Plus de seventies, tu meurs ! Tout au long des années 1970, le catalogue Renault est riche de deux coupés sportifs jumeaux : les R15 et R17. Des jumelles dizygotes cependant, car il y avait quelques différences entre les deux modèles. Des différences que l'on retrouve sur cette réinterprétation, et qui confirment que nous avons affaire à une R17. Il y a d'abord les quatre phares (rectangulaires et non ronds), légèrement jaunes, comme sur la voiture de 1971. La R15, en revanche, n'avait que deux phares.
Elle disposait également d’une grande lunette latérale arrière s’étirant jusqu’au montant C, alors que la R17 disposait de deux petites vitres, dont l’une était cachée par une grille en plastique. Exactement comme cette version 2024. Par ailleurs, ceux qui ont connu les modèles identifieront facilement l’évocation de la face arrière, du profil général, et même des références de l’intérieur, avec ces quatre cadrans distincts posés sur un tableau de bord très simple, le petit écran central positionné comme l’était l’autoradio à l’époque, et même les sièges « en pétales ».
Magnifique exercice néo-rétro
Techniquement, la voiture utilise un moteur électrique de 270 ch positionné à l'arrière, et repose sur une structure entièrement en carbone, grâce à laquelle le poids atteint à peine 1 400 kilos. Malheureusement, ce magnifique exercice néo-rétro a été réalisé le Français Ora Ito, qui est plus un designer à la Philippe Starck qu'à la Pininfarina.
Clairement, l'automobile n'est pas son métier. Et pourtant, quelle réussite ! Hélas, Renault est très clair sur le fait que cette pièce restera unique, et n'est pas destinée à la production. Vraiment ? En tout cas, elle sera sur le stand Renault au Mondial de Paris, qui se tiendra en octobre prochain. On verra si les réactions du public ne poussent pas le constructeur à changer d'avis, comme on vient de le voir avec un autre coupé typiquement seventies. Bientôt un match R17 Vs Hyundai N74 ?
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