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The departments of Hautes-Pyrénées, Pyrénées-Atlantiques and Haute-Garonne are on yellow alert for storms this Thursday, September 19

Météo France a placé trois départements du Sud-Ouest en vigilance jaune aux orages ce jeudi 19 septembre. Il s’agit des Hautes-Pyrénées, des Pyrénées-Atlantiques et de la Haute-Garonne.

The departments of Pyrénées-Atlantiques, Hautes-Pyrénées and Haute-Garonne are placed on yellow alert for thunderstorms this Thursday, September 19, 2024 by Météo France.

Le département des Pyrénées-Atlantiques est également placé en vigilance jaune crue ce jeudi 19 septembre, ainsi que vendredi 20 septembre. L’alerte jaune orage débute ce jeudi 19 septembre, de 15 heures à 21 heures dans les trois départements.

Si vous exercez des activités sensibles aux risques météorologiques ou exposées aux inondations ; des phénomènes fréquents dans la région mais occasionnellement et localement dangereux (ex : mistral, orages d’été, montée des eaux) sont effectivement prévus ; tenez-vous informé de l’évolution de la situation.

Les Hautes-Pyrénées

The Pyrenees-Atlantiques

Haute-Garonne

La météo ce jeudi : Averses en montagne l’après-midi, généralement ensoleillé partout ailleurs.

La Corse reste soumise à une météo instable tout au long de la journée, des orages peuvent encore se produire le matin plutôt sur la Haute-Corse puis se généraliser sur le relief l’après-midi. Hormis quelques zones de grisaille présentes en début de journée vers le golfe de Gascogne, les côtes nord de la Bretagne, vers le golfe du Lion ou le Massif central, et des entrées maritimes ce matin sur les côtes landaises, le soleil domine largement.

L’après-midi, le ciel devient un peu nuageux des Pays de la Loire vers le Centre-Val de Loire, la Bourgogne et la Franche-Comté. Plus au nord, l’ensoleillement reste très généreux. Dans la moitié sud du pays, le ciel est également lumineux, sauf sur le relief où des averses éclatent sur le Jura, les Alpes, le Massif central. Elles sont orageuses sur la chaîne des Pyrénées, qui peuvent déborder sur les contreforts, ainsi que sur le Massif-central.

Au lever du jour, le thermomètre affiche entre 8 et 14 degrés dans les terres, de 12 à 17 au bord de la mer. Les maximales sont assez uniformes, entre 20 et 25 degrés, jusqu’à 26 le long de la vallée du Rhône, au sud de la Garonne.

Qu’est-ce qu’un orage ?

Un orage est un phénomène atmosphérique caractérisé par des éclairs et du tonnerre. Il est toujours lié à la présence d’un cumulonimbus, aussi appelé nuage d’orage, et s’accompagne souvent d’un ensemble de phénomènes violents : rafales de vent, pluies intenses, parfois grêle, trombes d’eau et tornades.

Le cumulonimbus est un nuage d’un diamètre de 5 à 10 km, très développé verticalement, pouvant s’élever jusqu’à 16 km d’altitude. À son sommet, le cumulonimbus s’étale largement, ce qui lui donne sa forme générale d’enclume.

Une tempête peut toujours être dangereuse à un moment donné, en raison de la puissance des phénomènes qu’elle produit.

Un orage est un phénomène généralement de courte durée, d’une durée de quelques dizaines de minutes à quelques heures. Il peut être isolé (orage à proximité des reliefs ou provoqué par le réchauffement du sol en été) ou organisé en ligne (appelée « ligne de grains » par les météorologues). Dans certaines conditions, les orages peuvent se régénérer, toujours au même endroit, provoquant de fortes précipitations pendant plusieurs heures, conduisant à des inondations catastrophiques.

Les dangers

La foudre est le nom donné à un éclair lorsqu’il frappe le sol. Cette décharge électrique intense peut tuer un homme ou un animal, brûler un arbre ou provoquer des incendies.

Les fortes pluies qui accompagnent les orages peuvent provoquer des crues soudaines dévastatrices. Un cumulonimbus de 1 km de large et 10 km de haut contient 1 million de litres d’eau.

La grêle, une précipitation formée de petits morceaux de glace, peut dévaster un vignoble ou un verger en quelques minutes.

Sous un cumulonimbus, le vent souffle en rafales violentes pouvant atteindre 140 km/h et change fréquemment de direction. Plus rarement, un tourbillon de vent très dévastateur, une tornade, se forme sous la base du nuage.

Le phénomène des inondations

Les crues de grande ampleur sont les conséquences de précipitations intenses ou persistantes. Cependant, le risque d’inondation dure souvent plus longtemps que l’événement pluvieux. C’est même systématique dès que le cours d’eau est important : la propagation de la crue de l’amont vers l’aval peut prendre plusieurs jours avant que le cours d’eau ne retrouve son niveau normal, c’est-à-dire dans son lit.

En conséquence, en aval d’une rivière ou d’un ruisseau, la crue prend de l’ampleur alors même que les pluies ont parfois cessé pendant plusieurs jours. C’est ce qui s’est produit en 2008 sur la Loire entre Le Puy et Nevers, la crue atteignant Nevers et privant la ville d’eau potable une semaine après les pluies.

Les inondations peuvent être dramatiques en aval d’un bassin, lorsqu’aucune précipitation n’a touché les zones inondées. Ainsi, les villes de Montauban et Moissac ont déploré près de 400 morts en 1930, lorsque le Tarn est arrivé gonflé par des pluies tombées plusieurs jours auparavant, bien en amont dans les Cévennes.

Les cours d’eau plus courts peuvent aussi provoquer des inondations dans des endroits non touchés par les pluies. Par exemple, en aval des gorges de l’Ardèche, les vacanciers peuvent être surpris par des crues formées dans les Cévennes, sans voir le moindre nuage.

L’ampleur de la crue dépend principalement de trois paramètres : la hauteur de l’eau, la vitesse du courant et la durée de la crue.Ces paramètres sont conditionnés par les précipitations des jours précédents, mais aussi par l’état du bassin versant et les caractéristiques du cours d’eau. Cependant, d’autres paramètres ne sont pas à exclure :

  • fonte de la couverture de neige peut également alimenter la crue et contribuer à maintenir des niveaux d’eau élevés. Lors de la crue de Paris en 1910, la fonte du manteau neigeux en Bourgogne a largement favorisé la formation de la crue qui s’est produite à Paris seulement 10 jours plus tard,
  • la nappe phréatiqueen se saturant, peut alimenter une crue pendant des semaines. La crue de la Somme à Abbeville en 2001 s’est prolongée pendant plusieurs mois, empêchant les personnes sinistrées de regagner leurs habitations,
  • Le vent ou la basse pression atmosphérique peuvent également gêner l’écoulement du cours d’eau. en crue à son embouchure en mer. En 1995, le vent marin a ainsi empêché l’inondation des basses plaines de l’Aude de s’évacuer.

Les dangers

Le risque d’inondation est la combinaison d’un phénomène – l’eau d’une rivière en crue qui peut alors quitter son lit d’écoulement habituel – et d’une exposition – l’activité humaine installée dans l’espace alluvial (constructions, équipements et activités). Les dommages causés par les inondations dépendent donc de facteurs naturels (relief, nature et état de saturation des sols en eau) mais aussi de la localisation des activités humaines (occupation du sol). Ils peuvent être réduits grâce à des mesures de protection (digues) et de prévention (zone de rétention des crues, aménagement de zones inondables, information, préparation…).

Le phénomène peut passer inaperçu dans une zone peu peuplée.

Les villes connaissent également des ruissellements importants dus à des surfaces imperméables. D’autre part, la saturation du réseau d’évacuation des eaux pluviales peut provoquer des débordements et des dégâts considérables (exemple : Nîmes, 3 octobre 1988).

Enfin, les dégâts peuvent être aggravés par d’autres facteurs : glissements de terrain, ruptures de digues, fortes vagues.

 
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