Le report de la LEZ pourrait coûter cher à Bruxelles

Reporter de deux ans la prochaine phase de la zone de basses émissions de Bruxelles aura des conséquences considérables en termes de trajectoire de réduction des gaz à effet de serre dans la capitale, et cela aura certainement un prix, peut-on lire dans les pages du Soir de mercredi. Le quotidien relaie les données d’un rapport de Bruxelles Environnement.

On estime qu’avec deux années supplémentaires de véhicules diesel Euro 5 et essence Euro 2 en ville (33.000 véhicules bruxellois seraient concernés), il y aurait « un excédent de 188.100 tonnes d’équivalent CO2 ». L’engagement de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 47% d’ici 2030 (par rapport à 2005), dans les secteurs non industriels, deviendrait très difficile à atteindre, écrit Le Soir. Plus probablement, la réduction globale des émissions de gaz à effet de serre ne serait pas supérieure à 43% en 2030.