Tivaouane, 14 avril (APS) – L’idée proposée par le nouveau ministre de l’Education nationale Moustapha Mamba Guirassy d’adresser les bulletins scolaires directement aux parents par SMS, approuve le président de l’Union départementale des associations de parents d’élèves et les représentants des syndicats enseignants du secondaire dans le département de Tivaouane.
Le nouveau ministre de l’Éducation nationale Moustapha Mamba Guirassy a annoncé que désormais les bulletins seront envoyés directement aux parents d’élèves par SMS.
Pour le représentant du Cadre Syndical Unitaire des Enseignants du Collège (Cusems), au nouveau lycée Goumoune Mame Gor Diouf, « c’est une excellente initiative qui permettra aux parents d’accéder facilement aux résultats de leurs enfants ».
Son collègue Charles Doudou Kane, professeur d’histoire et de géographie et représentant du Syndicat autonome des professeurs du secondaire du Sénégal (SAEMSS) dans le département de Tivaouane, partage cet avis.
« En tant qu’acteur de l’éducation, je voudrais d’abord saluer cette décision de l’autorité éducative qui rend beaucoup plus crédible la transmission des bulletins des apprenants aux parents », a déclaré M. Kane.
Les parents ont toujours été appelés à récupérer les bulletins scolaires de leurs enfants, une manière de partager avec eux sur le comportement, la conduite et le niveau de leurs enfants, mais comme ils n’ont pas souvent le temps de venir à l’école, ce travail est « malheureusement biaisé ». ».
« Alors, remettre les bulletins d’élèves directement aux parents par SMS ou via les réseaux sociaux, c’est une bonne chose », a fait valoir Charles Doudou Kane, secrétaire général départemental de Tivaouane, membre de la commission administrative du SAEMSS.
Le président de l’Association des parents d’élèves (APE) du lycée Ababacar Sy, Ousmane Ndiom, y voit également une « très bonne initiative », étant donné qu’il y a des parents qui ne viennent jamais chercher les bulletins scolaires de leurs enfants. .
Il note que même les assemblées générales convoquées par leurs structures enregistrent généralement environ 20 % de présence des parents. « J’encourage totalement et sans réserve cette méthode qui implique directement les parents », affirme M. Ndiom, qui dirige également l’Union départementale des parents. Charles Doudou Kane note cependant « un problème », lié à de graves problèmes de réseau dans certaines zones ou à des parents qui n’ont pas de téléphone.
« L’autorité éducative doit donc prendre les mesures nécessaires avant de valider cette réforme, pour qu’elle ne soit pas qu’un éléphant blanc », prévient Kane.
MKB/ADI
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