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L’Exécutif vise un consensus avec les syndicats avant le 1er mai

Le gouvernement marocain est actuellement engagé dans un nouveau cycle de dialogue social avec les centrales syndicales dans le but de parvenir à un accord avant le 1er mai.

Cet événement crucial rassemble le gouvernement, les syndicats et les représentants du patronat du secteur privé, représentés par la CGEM (Confédération générale des entreprises du Maroc), en vue de répondre aux différents défis sociaux, à l’image du projet de réforme des régimes de retraite que le gouvernement compte mettre en œuvre au cours de cette année.

Ce mardi, ces discussions ont pris une nouvelle dimension après la réunion du Comité supérieur du dialogue social, présidé par le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, avec les centrales syndicales au siège du ministère de l’Inclusion économique, de la Petite Entreprise, de l’Emploi. et Compétences.

La ministre de l’Economie et des Finances, Nadia Fettah, le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite Entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, le ministre délégué auprès du ministre de l’Economie et des Finances, chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, le ministre délégué auprès du le chef du gouvernement chargé des relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, et la ministre déléguée auprès du chef du gouvernement chargée de la transition numérique et de la réforme administrative, Ghita Mezzour, y étaient présents.

Les discussions ont ainsi débuté avec la présence d’une délégation de l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM), conduite par le secrétaire général de la centrale syndicale, Youssef Allakouch. La réunion a abordé trois points centraux, à savoir l’amélioration des revenus « afin de les aligner sur le niveau de vie de la classe ouvrière », la loi sur les grèves et le système des retraites.

Selon Allakouch, lors de cette réunion, la Centrale syndicale a plaidé en faveur de l’augmentation du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG), de l’augmentation générale des salaires et de la réduction des impôts, conformément aux termes de l’accord du 30 avril. 2022, tout en soulignant « la nécessité pour le gouvernement de respecter les règles relatives aux libertés syndicales« .

Dans ce même contexte, il s’est félicité de l’engagement du gouvernement à soutenir les réformes structurelles convenues dans l’accord du 30 avril 2022, ainsi que de la fréquence des séances de dialogue social, dans le but de “finaliser l’accord avant le 1er mai.”

La ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la Réforme administrative, Ghita Mezzour, a pour sa part souligné que les séances dudit dialogue social représentent des « échanges concrets » ce qui a permis d’aborder un large éventail de sujets essentiels pour les secteurs public et privé, dont l’augmentation générale des salaires. Elle a ajouté que ces discussions se déroulent dans un climat de confiance mutuelle, ce qui témoigne de leur importance et de leur efficacité.

Par ailleurs, une série de réunions avec des délégations de centrales syndicales est prévue en vue d’améliorer encore la situation matérielle et le statut des travailleurs dans plusieurs secteurs et de traiter les dossiers sectoriels en attente.

 
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