– Consommation, 13e rente AVS, médecine
24 heures / lecteurs
Publié aujourd’hui à 7h24
Consommation
Concerne l’article «Produire de la viande ne lui donne pas de salaire» (« 24 heures » du 24 février).
Proviande a pour mandat de taxer les bovins de boucherie dans toute la Suisse. Cette fiscalité peut susciter des émotions et nous en sommes conscients. Le prix est un sujet émotionnel ; surtout de nos jours. C’est pourquoi nous travaillons avec diligence pour pratiquer une fiscalité correcte en toute transparence. C’est aussi l’une des raisons de l’existence du système de plaintes.
Cependant – et nous sommes certainement d’accord sur ce point – il y aura toujours des voix dissidentes. Il va de soi que ces personnes peuvent nous contacter directement et rechercher le dialogue. Il peut arriver qu’ils restent mécontents par la suite. C’est précisément ce qui démontre notre indépendance : nous taxons le bétail quelles que soient les sensibilités.
Le fait que les contrôleurs fiscaux effectuent un travail de qualité se reflète dans le faible nombre de plaintes : 3,29 % pour l’ensemble de l’année 2023 (674 426 animaux classés). Cette part peut naturellement varier selon les mois : en décembre par exemple, seuls 2,55 % des impôts ont été contestés.
Proviande, l’interprofession suisse de l’industrie de la viande
13e rente AVS
De nos jours, il est de plus en plus courant que les grands-parents gardent leurs petits-enfants afin que les parents puissent aller travailler. Il est normal que nous le fassions volontairement et, jusqu’à aujourd’hui, je n’avais jamais pensé à calculer ce manque à gagner, car je l’ai fait et je le fais toujours avec grand plaisir. Mais en lisant certains jeunes de la nouvelle génération, qui militent contre la 13e rente AVS, je me suis prêté au jeu et j’ai fait ce calcul en prenant l’exemple d’une grand-mère qui réduirait son temps de travail de 20%. travailler pour s’occuper de ses petits-enfants un jour par semaine, tout en continuant à travailler à 80 %.
En donnant 20% de votre temps pendant dix ans, si l’on calcule sur un salaire de 5.000 francs, cela fait 1.000 francs par mois multiplié par 120 mois, soit pas moins de 120.000 francs que nous offrons à nos enfants ! Ces 1000 francs mensuels ne sont pas non plus soumis à la LPP ni à l’AVS et continueront à constituer un manque à gagner qui perdurera à la retraite. La jeune génération a besoin de ces aînés, tout comme les aînés ont besoin de la jeune génération.
Jusqu’en 2030, financer un 13e la rente est assurée ; Il appartient à la Confédération et à nos Sept Sages de trouver un moyen simple de financer cette rente pour la pérenniser dans le temps, afin que toutes les générations futures puissent en bénéficier.
Si tous les grands-parents se mettaient en grève et refusaient de s’occuper de leurs petits-enfants, qu’arriverait-il à l’économie suisse ? Ne vous mentez pas, il n’y a pas assez de structures d’accueil et ce serait le chaos, pensez-y avant de déposer votre bulletin dans l’urne. Il est impératif de faire un geste de reconnaissance pour tous ces seniors qui offrent de leur temps sans compter ni calculer.
Fabienne Brunner, Goumoens-la-Ville
Et si on supprimait le droit à leur pension mensuelle de 23’000 francs (à vie) aux cinq anciens conseillers fédéraux qui prêchent le non à travers des discours trompeurs de peur ? Et qui plus est, on retire ce même droit aux sept futurs anciens conseillers fédéraux, actuellement en activité, qui recommandent de voter non ? Cela représenterait une économie hypothétique de 12 fois 23’000 francs, soit 276’000 francs par mois, 3’312’000 francs par an, économie qui pourrait être reversée à l’AVS, et ce pendant de longues années, après l’augmentation encore à venir de l’espérance de vie. , prédit irrationnellement par une sorte de boule de cristal frauduleuse.
Alain Rochat, Bière
Les jeunes radicaux ont repris les vieux refrains de leurs aînés. Il leur suffit de lire les mots «prestations sociales» et «solidarité» pour dévoiler sans scrupule leurs sombres perspectives financières pour l’AVS. Depuis plus de quarante ans, on nous dit que cette institution va au mur et se dirige vers la faillite et pourtant elle est toujours là avec 50 milliards de réserves. Ce sera pareil demain.
Curieux de voir à quel point les autorités de droite se soucient autant de la santé financière de l’AVS. Nous aimerions aussi les entendre sur les 100 milliards que l’on peut facilement trouver pour sauver nos banques, sur les 30 milliards supplémentaires destinés à l’armée, sur les 20 milliards du 2e pilier qui a disparu, et pourtant c’est pour la promotion de ces 2e et 3ème piliers que les milieux économiques dépensent aujourd’hui des millions et font échouer l’initiative pendant seulement 13e Salaire AVS.
Tout est fait pour ne pas respecter la Constitution qui prescrit pourtant une AVS permettant aux personnes d’obtenir un montant suffisant pour assurer leur vieillesse. En voulant systématiquement supprimer l’AVS, les spéculateurs imposent aux citoyens l’obligation coûteuse et peu généreuse de souscrire à un 2e pilier, voire un 3e. Leur objectif : enrichir les actionnaires de ces cinquante institutions privées et assurer à leurs dirigeants d’immenses revenus annuels, dont certains dépassent le million.
Jean-Frédéric Maire de Chigny
Médecine
Concerne l’article « Des médecins au bord de la dépression nerveuse » publié dans le supplément « Emploi » (« 24 heures » du 22 février).
Je trouve incroyable et désespéré que nous puissions en arriver là dans l’un des pays les plus développés de la planète. Depuis trente ans, la pénurie de certains spécialistes se fait sentir, on sait qu’on va à la catastrophe, qu’on fait venir des médecins étrangers.
Explication : manque de places dans les auditoriums. C’est en tout cas le cas à Lausanne depuis 1973. Je peux en témoigner puisque j’ai commencé mes études en 1974, et ceux de nos camarades qui ont dû redoubler étaient encore traumatisés un an plus tard.
Cinquante pour cent d’échecs la première année, autant la seconde. Numerus clausus correspondant au nombre de places d’audience de 3e année.
Depuis, le nombre de candidats aux études de médecine a considérablement augmenté, avec 80 % d’échecs en 1D année… On imagine le désarroi, le désespoir de ces centaines, milliers de jeunes, jusque-là premiers de leur promotion, à qui l’on annonce : échec définitif après deux ans d’effort continu. Il faut pouvoir se relever et envisager d’autres voies.
Ainsi, en cinquante ans, ce pays n’est pas capable de décider de construire deux ou trois nouveaux auditoriums par université.
Ce gâchis ne va pas s’arrêter de si tôt. Rappelons que la formation d’un médecin dure environ douze ans, une fois l’infrastructure existante ! Il faut rapidement remédier à cette situation. Il semble que la solution trouvée actuellement soit de faire appel à des médecins étrangers.
Pourquoi nos jeunes talentueux et motivés n’ont-ils pas le droit de devenir médecins dans des conditions acceptables ? Quels conseils donner aux jeunes qui sont dégoûtés par leur échec ici et qui gardent encore leur motivation ? Partez étudier à l’étranger ! De retour chez vous, vous serez accueilli à bras ouverts !
Dr Magdalena Schoeneich, Brent
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