News Day FR

Cinq membres du comité de la Caisse de prévoyance du personnel de l’Etat de Fribourg ont démissionné

Contenu réservé aux abonnés

Jugeant la situation intenable, tous les représentants des salariés ont quitté le comité de prévoyance

Le fonds de prévoyance, qui assure les retraites des fonctionnaires, traverse une zone de turbulences. © Charly Rappo-photo prétexte

Publié le 02.10.2023

Temps de lecture estimé : 1 minute

Fonds de prévoyance » Il n’y a plus de représentants des salariés au comité de la Caisse de Prévoyance du Personnel de l’Etat Fribourgeois (CPPEF). Le président de la FEDE (Fédération des associations du personnel de la fonction publique), Bernard Fragnière, avait déjà quitté cette instance début septembre. Les quatre autres représentants des assurés ont annoncé, dans un communiqué, avoir suivi le mouvement. La FEDE a également saisi l’Autorité bernoise de surveillance des caisses de pension et des fondations.

« Nous allons analyser la situation et attendre les recommandations de l’autorité de contrôle. Mais le fonds continuera à fonctionner», réagit Fabrice Gaudiano, responsable de la communication à la Direction Financière.

«Le fonds continuera à fonctionner»
Fabrice Gaudiano

Selon la FEDE, la situation est intenable et les défenseurs des assurés ne peuvent plus assumer leurs responsabilités au sein de l’instance stratégique. Les représentants patronaux président les trois commissions de la CPPEF, ainsi que la présidence et la vice-présidence du comité. Les assurés n’ont plus personne pour les défendre au bureau communal. « La parité n’est pas respectée », estime la FEDE pour qui il est devenu difficile de mettre certains points à l’ordre du jour. Le communiqué dénonce également les responsabilités confiées à des experts externes, désignés par l’employeur, qui auraient une voix décisionnelle dans les commissions.

Intervention de l’autorité de contrôle demandée

Ce déséquilibre est dû en partie au fait que le membre de l’association des cadres supérieurs s’est rangé du côté de l’employeur. En septembre, le Grand Conseil a accepté une modification de la loi qui introduisait un nouveau mode d’élection. Ce système, vivement critiqué par la gauche et les syndicats, n’est pas encore mis en place.

Les représentants du personnel de l’Etat pourraient être élus sans passer par les partenaires sociaux

La FEDE réclame une intervention immédiate de l’autorité de contrôle. Le comité doit être déclaré illégalement constitué et toutes les décisions prises depuis juillet 2022 doivent être annulées, estime-t-elle. La FEDE propose qu’aucune disposition ayant des conséquences pour les salariés ne puisse plus être prise.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

Related News :