L’État subventionne plusieurs entreprises de la Manche pour leurs projets innovants

Le mercredi 22 janvier 2025le secrétaire général à l’investissement en charge du plan France 2030, Bruno Bonnell, était de passage outre-Manche pour découvrir trois des entreprises subventionnées par ceci aide d’Étaten réponse à leurs projets innovants.

Lauréats d’un appel à projets, ils se sont vu attribuer une somme de « 35 millions d’euros depuis 2021», selon la préfecture de la Manche.

Depuis 1978 le laboratoire Dielen se distingue par son l’indépendance de ses recherches et par l’exclusivité de ses brevetsd’innovation pour son gamme de compléments alimentaires . « Previcaments », les surnomme Bruno Bonnell, faisant le lien entre préventionet médicaments.

Dielen, la santé aux origines naturelles

En effet, grâce à une expertise dans le développement d’actifs marins originaux à partir de coproduits de Pêche française cette entreprise, qui affiche une augmentation de 81% de sont chiffre d’affairesentre 2021 et 2023 mettez vestiges industriels de poissons capturés dans Écosse et transformé en Bretagnepour créer des actifs marins bioactifs.

Obtenus grâce à un procédé breveté par Dielen, ils permettent la fabrication de compléments alimentaires destinés à améliorer le sommeille taux de cholestérolle digestion…

Nos recherches ont fait l’objet de 14 publications dans des revues scientifiques internationales et sont à l’origine de 7 brevets d’innovation.

« Ce marché se développe au fil des années, c’est une des raisons pour lesquelles France 2030 s’y est concentré », commente Bruno Bonnell, qui s’est évidemment penché sur cette question.

Une réflexion à laquelle fait également écho Paul Violette, le directeur général: « Elle a gagné 7 % en 2024. Pour notre part, notre croissance est de 25 % au pharmacies . »

Algues et création d’emplois

Face à cela succès grandissant Dielen a décidé de se tourner vers un autre secteur – différent de l’animalavec des coproduits de la pêche – celui de végétal avec Algaïa, premier transformateur d’algues en France.

Si le traitement de ceux-ci a lieu dans le Finistère la proximité du centre de recherche et développement de ce jeune entrepriseétabli depuis 2016 à Saint-Lô est un atout non négligeable pour ce nouveau partenariat .

Baptisé « Activalgae », le projet verra le jour grâce à aide d’un consortium composé de ces deux entreprises, accompagnées de l’Université d’Artois, de l’Institut Pasteur de Lille et de l’Université de Lille.

Le principe resterait le même que ce que fait déjà le laboratoire Dielen avec les matériaux d’origine animale, et « ouvre la voie vers un nouveau traitement thérapeutique», soutient Bruno Bonnell.

Le consortium «Activalgae» – comprenant commercialisationest prévu pour 2033 – recevrait ainsi près de 1,78 million d’euros sur les 2,8 millions nécessaires au projet. Avec la clé, 27 postes crééspour Dielen et 12 pour Algaïaentre 2029 et 2035.

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