ENTRETIEN – Huitième du classement et première femme, la Suissesse a réalisé une belle performance pour son tout premier tour du monde en solitaire.
Le téléphone sonne, via WhatsApp, et Justine Mettraux répond comme si elle était dans la pièce à côté. Magie de la technologie. Mais il suffit que le vent se lève au large du Cap-Vert pour que le marin du monocoque TeamWork-Team Snef nous abandonne pour réduire sa grand-voile. Pas pour longtemps, heureusement. En lutte pour terminer dans le top 10 pour son premier Vendée Globe et en tête des six femmes au départ, la Suissesse a des choses à dire…
LE FIGARO. – Après soixante-sept ans jours de mer, comment vas-tu ?
JUSTINE METTRAUX. – C’est bon, j’ai pu bien me reposer hier soir. Après, la fin de course ne s’annonce pas de tout repos avec des conditions très relevées sur deux ou trois jours. Mentalement, je me dis qu’il faut ramener le bateau à la maison. Il faudra le doser, soyez prudent, car il commence à être très fatigué.
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Vous êtes huitième ce matin, c’est toute une performance…
Oui, c’est génial, et agréable de pouvoir être là, si près de…
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