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La Mère Poulard obligée d’acheter son beurre normand… aux Pays-Bas

La Mère Poulard obligée d’acheter son beurre normand… aux Pays-Bas
La Mère Poulard obligée d’acheter son beurre normand… aux Pays-Bas

Par

Rémi Charrondière

Publié le

17 janvier 2025 à 17h00

«Nous faisons grand efforts sur le plan environnemental et en plus de cela, notre beurre les locaux doivent parcourir 2 000 km avant d’arriver chez nous. » Sébastien Pautrel, directeur général de la biscuit factory La Mère Poulardest exaspéré. Tandis que l’entreprise Maen Roch, près de Fougères (Ille-et-Vilaine), fournitures en pour tout le monde ingrédientsil est incapable d’acheter le beurre direct des laiteries Français.

70 à 75 tonnes par mois

La Mère Poulard produces 3,500 tonnes de biscuits par an, pour lesquels elle a besoin d’une grande quantité de beurre. « Chaque mois, nous en consommons 70 à 75 tonnes on average,” explains Sébastien Pautrel.

«Il y a plus dix ansnous nous approvisionnons à Fléchard, en Normandiemais par la suite c’est devenu difficile obtenir du beurre français toute l’année et très difficile à adhérer direct. Par exemple, lorsque nous avons demandé Lactalis pour nous fournir du beurre français, ils n’ont pas pu garantir livraison toute l’année dans quantités nécessaire. C’est la même chose avec Savence in Condé-sur-Vire. »

Alors comme l’immense majorité du secteur agroalimentairela biscuiterie s’est transformée en commerçant (commerçant). Basé à Les Pays-Basil joue le rôle d’intermédiaire entre les beurreries et les consommateurs, grâce à sa capacité à geler en grande quantité, pour absorber le variantes production et prix. “Nous recevons le beurre décongelé. Par exemple, celui qui nous a été livré en Décembre avait été produit en avril », testifies Sébastien Pautrel.

Quelques chiffres

– 3 500 tonnes de biscuits par an
– 27 millions d’euros de chiffre d’affaires
– 117 salariés équivalents temps plein
– 10 recrutements permanents par an en moyenne : 56 salariés en 2019 contre 114 en 2024.
– 1 biscuit sur 3 vendu à l’international : Asie (30 % du chiffre d’affaires), Europe hors France (30 %), Amérique du Nord (25 %).

«Mère Poulard, c’est la France!» »

Mais cette opération, en plus de faire parcourir inutilement des centaines de kilomètres jusqu’à la matière première, implique également un problèmeen taille. “Je ne peux pas acheter Beurre 100% français . Environ un niveauxest européen», déplore le réalisateur.

La situation n’a inconvénients depuis le prix la tonne varie très peu entre les deux origines. Surtout, ce beurre étranger fait ci-joint dans une liste d’ingrédients 100% française. ” LE deux tierstemps, les cookies sont 100% français mais je ne peux même pas le proposer à cause de ça livraisons de beurre européen. »

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Donc le pilule a du mal à passer pour Sébastien Pautrel. «Je viens du monde agricole et il est important pour moi de soutenir parce qu’aujourd’hui, on tue l’agriculture française”, dit-il. « Et puis, Mère Poulard, c’est une marque confiance pour le consommateur. Paul Bocuse avait également écrit cette phrase en 1979 : Mère Poulard, c’est la France !»

Face à cela, le réalisateur n’a pas baisse armes et continue de solliciter laiteries. ” LE volume que nous consommons, c’est à la fois beaucoup et pas si énorme, nous restons une PME », souligne-t-il.

“C’est d’autant plus ennuyeux qu’on vient d’être obligé de payer 6 000 euros réaliser un diagnostic carbone et en plus de cela, nous achetons beurre qui est produit près de chez nous, mais qui transit par les Pays-Bas. »

3,500 tonnes of biscuits leave La Mère Poulard’s production lines each year. ©Rémi Charrondière / La Chronique Républicaine

Efforts environnementaux

Mère Poulard dirige ainsi d’importantes efforts environnemental, en particulier dans réduire la taille du carton utilisé pour fabriquer les boîtes. «Ils vont perdre 5 mm épaisseur à partir de juillet 2025, ce qui correspond à la voirqui existe à l’heure actuelle. Cela peut sembler petit mais cela permet notamment de mettre 14 cas par carton d’emballage, contre 12 jusqu’à présent», note Sébastien Pautrel. «Deux cas voyagent donc gratuitement et cela réduit le consommation carton dans l’ensemble. »

En termes de projets, travaux des plans d’expansion sont également sur le point de commencer. « Entre mai 2025 et février 2026, nous allons construire 450 m2 de bureaux et de salles de réunion, puis en 2026, nous construirons 2 000 m2 supplémentaire d’étendre la zone de production qui s’étend aujourd’hui sur 3 000 m2sur les 5 000 présents sur le site. »

Quant au problème beurre, “aujourd’hui j’en ai deux pistes», glisse le réalisateur, qui espère trouver un solutionà cette situation difficile.

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