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Sébastien Vincini discovers Archimedes’ screw

Sébastien Vincini discovers Archimedes’ screw
Sébastien Vincini discovers Archimedes’ screw

Jeudi 15 janvier, les dirigeants de Réseau 31 ont accueilli le président du conseil départemental de la Haute-Garonne Sébastien Vincini sur le site du Fond de Louge à Fousseret, ainsi que Loïc Gojard, conseiller départemental et plusieurs élus pour une visite de trois sites ; La micro-centrale hydroélectrique de Fousseret, le chantier de construction d’un réservoir d’eau potable à Gensac et la station d’épuration de Saint-Julien dont le système de traitement est équipé d’une filtration avec des lits plantés de roseaux. Réalisations dans le cadre du projet GSA (Garonne Salat Arize) commun entre Réseau 31 et le Syndicat de l’eau de l’Ariège (SMDEA).

Monsieur Vincini, vous êtes particulièrement investi dans ce projet de développement de micro centrale hydroélectrique, comment est né ce projet ?

En 2018 j’ai initié l’envie de dire qu’il fallait aller plus loin, nous avons ici un bel ouvrage avec le canal Saint-Martory destiné à l’origine à l’irrigation. Après une étude globale de son potentiel hydroélectrique, l’objectif est de passer de 8 GWh/an à 15,6 GWh/an. La fin de l’année 2021 marque la mise en service, à Fond de Louge à Fousseret, d’une vis hydrodynamique de 10 mètres de long pour une production de 330 MWh/an. Pour les équipes de Réseau 31, c’est un gros coup de pouce car le projet rassemble de nombreuses compétences dans un milieu naturel préservé avec des droits, pompage d’eau potable, zones de pêche, une démarche très simple qui nécessite néanmoins la coordination de nombreux acteurs pour obtenir toutes les autorisations afin exploiter les ressources naturelles dans le plus strict respect de la protection du milieu aquatique.

Pourquoi avoir choisi de réhabiliter la microcentrale de Fond de Louge ?

Les compétences en hydroélectricité ont permis d’optimiser cet ouvrage qui aura bientôt 150 ans et qui fait partie du patrimoine communal. Ce site, cédé par la commune du Fousseret, dans lequel a été conservé le système de pompage date du Second Empire (1885, il présente un réel intérêt pédagogique car on peut visualiser le système de fonctionnement d’une micro centrale hydroélectrique, véritable énergie propre. , une simple vis

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entraîné par la force de l’eau qui produit de l’électricité. Ici nous sommes sur une dérivation du canal Saint-Martory, même s’il n’y a pas la force du débit du canal, cela représente 65 kWh, l’équivalent de la consommation électrique de 120 foyers ce qui n’est pas neutre pour une petite commune comme Le Fousseret .

Quelles seront les prochaines étapes du projet de régularisation du canal et de production d’hydroélectricité ?

La dernière réalisation est située dans la commune de Bérat, au lieu-dit « Bourgail », elle produit près de 400 kilowatts et la prochaine aura lieu à Fousseret à Jouanés, elle produira 330 kilowatts. Il y a cinq ans il n’y avait qu’une seule centrale électrique à Mondavezan qui avait été entièrement détruite par un incendie, il a fallu la reconstruire en développant un réel savoir-faire afin d’alimenter en eau les usines d’eau potable. à Toulouse, pour l’irrigation et l’alimentation du lac de La ramée.

Depuis 2018, trois nouvelles centrales ont été mises en service et nous envisageons d’en construire trois autres, une étape supplémentaire vers la transition écologique.
 
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