Les recherches se poursuivent dans le Gard pour retrouver l’agresseur d’un joggeur, poignardé à plusieurs reprises samedi dernier.
Un appel à témoins a été lancé.
Les habitants rencontrés par TF1 sont inquiets.
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Le 20 heures
Dans le parc Vergèze, dans le Gard, gendarmes et militaires sillonnent les lieux à la recherche du moindre indice, de la moindre trace ADN. C’est là qu’une femme a été attaquée à coups de couteau par « un individu non identifié » pendant qu’elle faisait du jogging. Quarante-huit heures plus tard, un riverain n’a pas renoncé à promener son chien. Mais il l’admet, « avec un peu d’appréhension quand même ». « Et je regarde derrière moi de temps en temps »ajoute-t-il dans le reportage de 20 heures de TF1 visible ci-dessus.
Samedi, ce joggeur de 44 ans a été poignardé à plusieurs reprises. Un voisin est arrivé quelques minutes seulement après l’attaque. Il témoigne : «Quand je suis arrivé, j’ai vu une dame par terre sous un arbre. Nous sommes restés avec elle jusqu’à l’arrivée de la police et des services d’urgence. C’est vrai que ce n’est pas rassurant de savoir qu’il y a des choses comme ça qui peuvent arriver juste devant chez soi.»dit-il. La victime, transportée à l’hôpital avec un pronostic vital engagé, se trouve désormais dans un état stable.
En 2016, une joggeuse déjà violée et agressée
Son agresseur a pris la fuite. Il est toujours introuvable. Un appel à témoins a été lancé. Les enquêteurs ont interrogé des riverains, comme cette mère de famille. « Ils ont juste montré des images de vidéosurveillance pour voir si mon fils ou nous avions croisé cette personne. On vient de voir la silhouette : une personne d’une trentaine d’années avec un gilet, une cagoule grise. Je ne suis pas à l’aise parce que je ne sais pas, c’est peut-être caché quelque part”se demande-t-elle. Dans le quartier, l’inquiétude grandit. Car déjà en 2016, une autre joggeuse avait été violée et menacée dans ce même parc.
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Aujourd’hui, les habitants sont inquiets. « C’est un endroit particulièrement calme. En plus, il y a une université juste à côté. Ce n’est pas un endroit où vous êtes attaqué. admet une dame. Alors qu’un riverain remarque que l’autoroute est « vraiment collé au parc ». « Il y a des trous presque partout dans la clôture. En effet, même lorsque nous courons, nous pouvons apercevoir de temps en temps des personnes passer à travers ces clôtures. Cela crée toujours de l’insécurité. Même moi qui habite à côté, je ne laisse jamais mes enfants y aller seuls”insiste-t-il.
Une enquête pour tentative d’homicide volontaire a été ouverte.
