En 2024, 663 000 bébés sont nés dans le pays, soit 2,2 % de moins qu’en 2023, a indiqué l’Institut national de la statistique (Insee) mardi 14 janvier 2025. La France comptait 68,6 millions d’habitants au 1er janvier 2025, soit une augmentation de 0,25 % sur un an, limité par cette baisse des naissances, selon l’Insee.
L’indice synthétique de fécondité (ISF) s’élève à 1,59 enfant par femme en France métropolitaine, son plus bas niveau depuis plus d’un siècle (1919).
Cette baisse s’inscrit dans une tendance de moyen terme : l’ISF est en baisse depuis 2010, où il s’élevait à 2,02 enfants par femme en France métropolitaine.
Le taux de fécondité avant 40 ans a diminué en 2024, y compris chez les femmes de 30 à 39 ans, « qui n’étaient pas ou peu touchées par la baisse de la fécondité avant la crise sanitaire » du Covid, en 2020, selon l’Insee.
En 2024, il y aura 646 000 décès, un chiffre en augmentation de 1,1%, dû à « l’arrivée de grandes générations du baby-boom à des âges de forte mortalité ».
Le « niveau le plus bas » observé depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale
Conséquence de ces évolutions : le solde naturel de la population française, c’est-à-dire l’écart entre le nombre de naissances et de décès, est à peine positif (+17 000 personnes). C’est aussi le « niveau le plus bas » observée depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
La croissance de la population française a été principalement tirée par le solde migratoire (estimé à +152 000 personnes), c’est-à-dire la différence entre le nombre de personnes entrant et sortant du territoire.
Quant à l’espérance de vie à la naissance, elle s’est stabilisée à « un niveau historiquement élevé » : 85,6 ans pour les femmes et 80,0 ans pour les hommes.