“Nous sommes en difficulté, nous avons des difficultés financières !”, une reprise difficile des barges ce mardi matin

“Nous sommes en difficulté, nous avons des difficultés financières !”, une reprise difficile des barges ce mardi matin
“Nous sommes en difficulté, nous avons des difficultés financières !”, une reprise difficile des barges ce mardi matin

Après trois jours de suspension lors du passage de Dikeledi, les traversées en barges entre les deux terres ont repris ce matin. Une reprise compliquée pour les usagers de Petite-Terre, toujours soumis à l’arrêté préfectoral qui interdit la circulation des véhicules à proximité des quais.

La première barge au départ de Dzaoudzi était attendue par de nombreux usagers ce matin. Mais la joie de l’annonce a vite fait place à la colère des habitants de Petite-Terre qui sont toujours soumis à l’arrêté préfectoral interdisant la circulation des voitures sur le front de mer. Résultat : les habitants ne peuvent accéder aux péniches qu’à pied. Cet arrêté, pris par le préfet le 10 janvier, irrite de plus en plus les usagers.

A cet arrêté s’ajoute la fermeture du quai d’Issoufali sur lequel la barge Salama 3 s’est échouée. Les habitants doivent donc se rendre au quai Ballou à pied, une promenade qui s’avère particulièrement éprouvante pour certains. Les plus chanceux montent à bord des quelques taxis autorisés à circuler.

Ce père est fatigué de cette situation, « Nous sommes en difficulté, nous avons des difficultés financières et nous sommes obligés de payer des taxis ! Je dois faire une barge avec ma famille, alors imaginez combien je dois payer pour faire une barge ! C’est inacceptable, je ne sais pas pourquoi on ferme ici ?.

La circulation entre Four-à-Chaux et quai Ballou reste néanmoins ouverte aux véhicules prioritaires – secours, forces de l’ordre et autres professions autorisées. Mais certains usagers se sentent exclus, comme cet habitant qui doit aller travailler à Grande-Terre, « Cela fait 7 heures que j’attends et comme je n’ai pas de véhicule prioritaire, donc je ne peux pas y aller même si je suis réquisitionné par mon travail (…). Je leur ai tout montré… mon assiette, ma carte mais non, il n’y a rien à faire… »

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Parmi les usagers qui accèdent à la barge, certains découvrent dès leur arrivée les perturbations sur le quai d’Issoufali. C’est le cas de Mariama, « Cela fait une heure et demie que j’attends la péniche (…). Je n’ai eu aucune information, on ne m’avait pas dit que c’était au quai Ballou, donc j’ai attendu des heures au quai Issoufali ».

À l’heure actuelle, aucune annonce de la STM n’a été faite concernant la réouverture du quai Issoufali. L’ordre de circulation reste également en vigueur jusqu’aux prochaines annonces de la préfecture. Les habitants de Petite-Terre devront donc faire preuve de patience et anticiper leurs déplacements en espérant que la situation se règle au plus vite.

 
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