La passion de l’écriture, et plus encore des mots, a donné à Myriam Lamotte l’idée de les bricoler, de les assembler, et de les mettre en beauté. Rencontre avec une personne passionnée.
Si elle s’est installée il y a quelques années dans le village de Genevrières, aux confins des provinces de Champagne et de Franche-Comté, Myriam Lamotte a parcouru une bonne partie du nord de la France avant de revenir à ses racines.
Originaire de Langres
Né à Langres et ayant grandi à Longeau, alors qu’elle étudiait dans la ville de Diderot, au Sacré Cœur, en classe 5eelle devait la suivre famille dans le nord de la France, autour de Cambrai. « Déjà à cette époque, j’avais une prédilection pour en écrivantmais comme j’étais un excellent élève, sans me demander mon avis, j’ai été orienté vers une filière scientifique, puis une prépa HEC… pour finir à Sup de Co Reims où je n’ai travaillé que les matières qui me plaisaient »se souvient Myriam. S’ensuit le début de sa carrière, à Paris, comme chargé d’études dans un cabinet de conseil et stratégie en affaires.
L’écriture sous toutes ses formes
Néanmoins, peu familière avec la vie parisienne et un métier qu’elle estime avoir maîtrisé, la jeune femme, assoiffée de transmission, se dirige alors vers le monde de formation. Un univers pourtant brusquement stoppé par un grave accident de moto. De retour dans la maison familiale à Poinson-lès-Fayl, après s’être reconstruite, Myriam a dû réorienter sa vie, notamment en développant une passion pour art–thérapieune discipline qu’elle exerçait Dijon et dans Bourgogneau sein d’une association importante. Une belle façon d’évoluer dans un domaine qui lui tenait à cœur : l’animation socioculturelle, et plus particulièrement dans le monde de mots et de l’écriture.
Une façon de s’exprimer
En effet, la poésie, au sens très large, est pour Myriam un bon moyen de s’adonner à en écrivant et surtout de laisser votre émotions. » Poètec’est avoir su garder les sens de son enfant, puis savoir les scénariser et les retranscrire », elle aime résumer. Dès lors, elle peut s’épanouir dans un art dans lequel elle excelle, à savoir les courts poèmes japonais appelés haïkus et tankas.
Depuis l’enfance
De plus, comme c’est le plus tendre enfanceMyriam crée des compositions à partir de mots découpés. De jolies peintures, toutes véhiculant ses sentiments du moment, des messages, des symboles… en fait beaucoup de ses émotions. A cela s’ajoutent également la peinture intuitive et calligraphie !
Transmettre l’écrit
Et aujourd’hui, c’est le fruit de ses diverses activités des idées artistiques que Myriam transmet et partage lors des différents ateliers qu’elle anime de temps en temps. Ce sera le cas par exemple de février à Langresdans les locaux du Goût des Autres. Ainsi, un mercredi par mois, pendant deux heures, les amateurs des arts écrits auront l’occasion de s’adonner à des activités appelées Jeux et écriture, Écriture créative, Mots collés, Poésie du jeu, Haïkus et Tankas…
Un groupe de passionnés
De la réunionspour les adolescents et les adultes qui invitera imaginer et écrire sans limites, créer de la poésie moderne sans rimes ni mots, créer des tableaux avec des mots glanés…
Myriam, qui se définit comme une explorateur de mots, considérez qu’il “Il n’y a pas de chance mais seulement des rencontres”… par exemple avec l’écriture ! Et c’est évidemment avec celui des Mots qu’elle invite le passionné se retrouver dans le goût des autres.
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