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Face à la vétusté des lycées de banlieue, Valérie Pécresse préfère rejeter la faute sur les professeurs

Face à la vétusté des lycées de banlieue, Valérie Pécresse préfère rejeter la faute sur les professeurs
Face à la vétusté des lycées de banlieue, Valérie Pécresse préfère rejeter la faute sur les professeurs

C’est aujourd’hui, mardi 14 janvier, que les personnels du lycée Paul-Éluard, le plus grand de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) avec ses environ 2 000 élèves, se sont réunis en assemblée générale pour faire le point sur les réponses apportées. – ou pas – à leur mouvement de la semaine dernière. En grève lundi 6 janvier, jour de la rentrée scolaire, ils ont fait valoir leur droit de se retirer le lendemain en raison d’un « danger grave et imminent ».

Ils n’étaient pas les seuls : selon Tony Tremblay, co-secrétaire du Snes-FSU 93 et ​​membre de la formation spécialisée départementale (anciennement CHSCT, commission d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail), deux autres lycées de Seine-Saint-Denis étaient en grève ou en retrait le 6 janvier, à Épinay-sur-Seine et Neuilly-sur-Marne, ainsi qu’au collège Diderot d’Aubervilliers. A cela, il faut ajouter le lycée Henri-Moissan, à Meaux, en Seine-et-Marne.

« Lundi dernier, il faisait 6°C dans certaines pièces »

 
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