Un rapport parlementaire pointe la mauvaise gestion des autoroutes au Maroc

Un rapport parlementaire pointe la mauvaise gestion des autoroutes au Maroc
Un rapport parlementaire pointe la mauvaise gestion des autoroutes au Maroc

Un rapport parlementaire de la mission d’enquête sur les autoroutes du Maroc a révélé des anomalies majeures au sein de la société gestionnaire de « Morocco Highways ». Le rapport montre que la situation financière et administrative de l’entreprise souffre de dettes.

L’entreprise souffre d’un « problème majeur », note le rapport. Il s’agit d’une dette élevée accumulée en raison de multiples facteurs, allant des investissements importants requis pour les infrastructures, aux défis opérationnels et financiers, ainsi qu’aux conditions économiques générales, et à la dette accumulée en raison du financement externe et des emprunts pour la réalisation de divers projets.

Les dettes accumulées sont estimées à 40 milliards de dirhams, précisant que plusieurs salariés et cadres quittent l’entreprise, outre la montée de la grogne sociale et des contestations internes.

« Parmi les principales raisons contribuant à cette situation figurent la baisse du trafic, qui a été considérablement affectée par la pandémie de Covid-19, entraînant une baisse significative des revenus de l’entreprise, ainsi que le non-respect par l’État de ses promesses de le soutien au budget de l’entreprise et à l’augmentation des péages, sans oublier l’augmentation des coûts d’exploitation et d’entretien du réseau autoroutier en raison de la hausse des prix des carburants et des matériaux de construction », indique le rapport.

Le rapport indique que cette dette élevée « représente une lourde charge sur le budget de l’entreprise, limitant sa capacité à investir dans de nouveaux projets et à améliorer l’efficacité de ses opérations, ce qui affecte également sa capacité à réaliser des travaux d’entretien des infrastructures existantes pour préserver leur qualité et garantir la sécurité des utilisateurs.

En revanche, le rapport de la mission d’information fait état d’une hausse significative des recettes de péage pour la société routière marocaine, atteignant « des chiffres significatifs de 3,7 milliards de dirhams en 2023, sans changement dans le remboursement des emprunts ».

En revanche, s’agissant des ressources humaines, qui sont le cœur de toute institution, le rapport de mission indique qu’« on a constaté une diminution du nombre de fonctionnaires au cours des dix dernières années, passant de 550 à 440, et une augmentation du nombre de fonctionnaires ». protestations des travailleurs sous-traitants aux péages, représentant environ 900 travailleurs, soit près de 50% des salariés de l’entreprise sous-traitante.

Concernant le taux de gestion dans l’entreprise, la mission d’information a souligné qu’il est « faible par rapport à son travail technique, qui nécessite une augmentation du nombre de cadres en raison de besoins urgents ».

Le rapport note que « près de 122 salariés ont quitté l’entreprise, dont 77 managers, ce qui a entraîné un affaiblissement du management au sein de l’institution et la perte de compétences formées de longue date dans le secteur, conduisant l’entreprise à faire appel à des designers étrangers ». bureaux pour réorganiser l’entreprise et revoir sa structure, sans résultats satisfaisants concernant la stabilité des ressources humaines et des cadres ».

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV La fédération de pêche de l’Aude s’investit pour accompagner VNF dans une période de maintenance des ouvrages
NEXT Jeu pour les malades et les personnes âgées en Nord Aveyron