Précisons : la commune de Bergerac n’a pas déboursé un centime pour que l’avion soit baptisé ainsi. Le nom a été choisi par l’entreprise. Empruntée à la marine, la tradition de nommer les avions remonte aux années 1930, explique cette dernière. Le répertoire des noms a évolué au fil des années : provinces (Gascogne, Guyenne…), adjectifs (Actif, Agile…), constellations (Cassiopée, Altaïr…), oiseaux (Albatros, Cigogne…), Châteaux français, etc.
Une tradition qui a été interrompue dans les années 1970 avant d’être relancée par Air France en 2019, en utilisant cette fois des noms de villes. On compte aujourd’hui 162 appareils au nom de villes, et le Sud-Ouest n’est pas en reste. Après Saint-Émilion, Lesparre-Médoc, Agen et Arcachon, la première commune de Dordogne à figurer sur une cabane a été Sarlat-la-Canéda, en janvier 2024.
« Bergerac » n’atterrira pas à Bergerac
Peu de chance cependant de voir l’avion « Bergerac » atterrir à Bergerac. En effet, Air France n’assure pas de correspondance depuis l’aéroport de Roumanière. « Bergerac » (ou plutôt F-HPNP, selon son immatriculation internationale) est affecté aux lignes court et moyen courrier de la compagnie. Elle a effectué son premier vol commercial le 31 décembre vers Barcelone et a depuis opéré vers une douzaine de villes françaises et européennes.
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