C’était grandiose ! Aller dans le lieu le plus emblématique de France et de notre pays n’est pas une mince affaire ! Et voir le président en réalité, c’est très étrange. C’est une opportunité incroyable d’aller à l’Élysée grâce à mon métier et ça me fait encore plus aimer ça ! s’exclame Benoit Brouard (apprenti à la boulangerie Moreau de Ciron et deuxième meilleur jeune boulanger de France) à son retour de Paris, où il côtoie ses confrères lauréats, apprentis boulangers et meilleurs ouvriers de France, personnalités comme le chef Philippe Etchebest, ministres et bien sûr le couple présidentiel, dont ils étaient les hôtes lors du traditionnel gâteau de l’Epiphanie.
Le président Macron coupe le gâteau.
© Photo Benoit Brouard
« C’est un avant-goût formateur de ce monde ! »
L’invitation officielle est arrivée dans sa boîte aux lettres le 2 janvier 2025 pour le 6 à 17h30. Quatre jours pour réserver billets de train et hébergement à Paris ! Tout était prêt jusqu’à ce que la météo et le vent interviennent ! Le soir de son départ, un SMS annonce l’annulation de tous les trains !
Finalement, il réussira à quitter Poitiers lundi à 4 heures du matin, via Angoulême ! Accueilli dans les locaux de la Confédération nationale des boulangers-pâtissiers, il enfile sa tenue avant de prendre le bus pour l’Élysée. Il est surpris par la cour « sans herbe », le cercle de voitures officielles d’où sortent les ministres. « Nous regardons partout. Tout est très solennel et formel. C’est un avant-goût formateur de ce monde ! “, dit Benoît.
Autres défis en 2025
Après les allocutions de Dominique Anract et d’Emmanuel Macron, vantant les bienfaits de l’apprentissage et félicitant les jeunes talents, le président de la République a coupé le gâteau géant. «Quand je l’ai vu, je me suis demandé comment il avait été cuit. Probablement à basse température ! “, poursuit Benoit en « bon professionnel ».
L’année 2025 ne fait que commencer. Un nouveau défi attend le jeune prodige : obtenir son ticket pour participer au concours mondial des meilleurs apprentis qui aura lieu au Brésil. Avec ses professeurs de CFA, il poursuit sa formation sans relâche. En attendant, il savoure le moment exceptionnel qu’il vient de vivre. « Nous étions heureux. C’est une énorme reconnaissance de notre travail en tant que jeunes.
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