Ce gérant d’une entreprise de transport dans l’Orne condamné pour ne pas avoir déclaré ses salariés

Ce gérant d’une entreprise de transport dans l’Orne condamné pour ne pas avoir déclaré ses salariés
Ce gérant d’une entreprise de transport dans l’Orne condamné pour ne pas avoir déclaré ses salariés

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Écriture des Jeux Olympiques

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8 janvier 2025 à 13h55

La cour d’Argentan (Orné) a prononcé sa décision ce mardi 7 janvier 2025 en condamnant un chef d’entreprise de transports domicilié à Argentan à une amende de 4 000 € dont 2 000 € avec sursis et à interdiction de diriger une entreprise pendant cinq ans. Ce verdict fait suite à des faits de travail dissimulé, un délit grave qui remonte à 2022.

En situation irrégulière, il n’avait pas d’autorisation de travail

L’affaire commence le 23 août 2022in Cherbourg-en-Cotentin (Quelques), lorsque les gendarmes contrôlent un camion d’un entreprise de déménagement. A bord, le conducteur se présente comme le frère du chef d’entrepriseprécisant qu’il n’est pas le conducteur habituel et qu’il je fais juste une faveur à son frère pour cette occasion, sans rémunération, précisant qu’il s’agit d’un “coup de main”. En revanche, un autre passager, salarié de la compagnie, se trouve en situation irrégulière sur le territoire français et n’avait donc pas pas autorisé à travailler.

Les enquêtes menées par les autorités mettent en évidence une situation préoccupante. Il s’avère que le dirigeant, dont la société est basée à Argentan, a utilisé le travail caché depuis presque un an, entre juillet 2021 et août 2022en employant plusieurs travailleurs sans les déclarer. Parmi ces salariés, un était en situation irrégulière. Ce constat est jugé d’autant plus grave par le président du tribunal, qui souligne la confusion qui entoure ces pratiques.

Le gérant, âgé de 36 ans et résidant désormais à Rânes, s’est défendu devant le tribunal en affirmant qu’il ne connaissait pas le passager clandestin et qu’il avait simplement fait appel à son frère pour effectuer un voyage imprévu. Selon lui, le passager en question n’était qu’un « coup de main ». Cependant, un employé du MAIS entreprisequi avait sollicité les services de l’entreprise, a témoigné en déclarant avoir déjà vu ces hommes dans ses locaux, contredisant ainsi la version du gérant.

Le procureur : « Concurrence déloyale »

Le procureur remet en question le scénario de défense du manager selon lequel ces hommes effectuaient uniquement du travail bénévole.

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Le recours au travail caché vous exonère du paiement de frais, ce qui crée une concurrence déloyale. »

Le procureur de la République

Toutes les investigations ont établi que les faits sont parfaitement caractérisés. En répression, il a requis une amende pénale de 4 000 € ainsi qu’une interdiction de gérer une entreprise pendant cinq ans.

De son côté, l’avocat de la défense tente d’exonérer le gérant en mettant en avant les déclarations du salarié clandestin, qui affirme ne pas connaître le gérant et qui aurait agi de sa propre initiative. Ce dernier plaide ainsi pour le relâchement.

Enfin, le tribunal a acquitté le dirigeant pour emploi sans autorisation d’un travailleur étranger, mais l’a condamné pour travail dissimulé à une amende de 4 000 €, dont 2 000 € avec sursis, en plus de l’interdiction de diriger une entreprise. pour une durée de cinq ans.

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