Le ministère de l’Agriculture travaille à l’aménagement hydro-agricole du périmètre de Tamri (Souss-Massa). Ce projet ambitieux est prévu en vue de la construction du barrage de Tamri dans la région. Cette dernière représentera une avancée majeure dans la gestion des ressources en eau et le développement agricole de cette zone côtière stratégique. Il vise à répondre à la demande croissante en eau potable et en eau d’irrigation tout en renforçant la sécurité hydrique de la région et en améliorant durablement la valorisation de l’eau d’irrigation pour les agriculteurs bénéficiaires du projet.
Le ministère a donc mandaté le cabinet Aqualtis Conseil pour réaliser l’étude de faisabilité d’aménagement hydro-agricole de cette zone. Il s’agira d’évaluer la viabilité technique, économique, environnementale et sociale de ce projet d’envergure dont les répercussions risquent d’être importantes pour la préfecture d’Agadir-Ida Outanane et ses habitants. La concertation devrait aboutir à l’établissement d’un avant-projet de synthèse avec la proposition de variantes d’aménagement du périmètre. Ces derniers devraient avoir un impact significatif sur les coûts d’investissement et d’exploitation : tracé du réseau, débit de conception, pressurisation, installation des ouvrages, bornes/sorties, etc. De même, les plans d’aménagement proposés doivent assurer une irrigation localisée de l’ensemble du périmètre, sans restrictions, en prenant en compte en tenant compte des évolutions existantes et de l’organisation des utilisateurs. Aqualtis devra également proposer une rotation des cultures adaptée au contexte et aux ressources en eau disponibles et qui permet la meilleure valorisation possible de l’eau d’irrigation.
En matière d’estimation des coûts des équipements, le consultant est appelé à évaluer toutes les composantes du projet, incluant celles concernant l’expropriation éventuelle des emprises des équipements projetés. Les variantes d’aménagement à proposer doivent tenir compte de plusieurs éléments, dont la qualité de l’eau fournie, les infrastructures d’irrigation existantes, le mode d’organisation actuel et futur des usagers de l’eau, le montant des investissements et le prix de revient au m³ d’eau et les systèmes de production utilisés et ceux prévus.
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