C’est un petit détail, mais l’empereur d’Anvers est friand de symbolisme et de significations cachées dans les détails. Est-ce donc le signe que Bart De Wever veut toujours être le futur Premier ministre et qu’il n’a pas abandonné l’idée d’être le leader de la coalition dite de l’Arizona (N-VA, MR, Les Engagés, Vooruit et CD&V) ? Évidemment, oui.
Fiat 500, sandwich et pain maison : quand Bart De Wever et Peter De Roover se vantent au cœur des négociations
Il reste désormais 23 jours au bourgmestre sortant d’Anvers pour réconcilier les différents présidents de partis : Georges-Louis Bouchez (MR), Maxime Prévot (Les Engagés), Conner Rousseau (Vooruit) et Sammy Mahdi (CD&V). Mardi, le Palais a fixé une nouvelle audience au 31 janvier, avec l’objectif d’aboutir en venant à cette 18e réunion. Il se murmure que le Roi aimerait déjà pouvoir organiser la prestation de serment autour de ces dates.
Il reste cependant une série de « knelpunten », des points d’accroche, à surmonter. Les nœuds les plus complexes à dénouer concernent la fiscalité. Nous parlons d’un trou de 23 milliards d’euros à combler, avec quelque 18 milliards de réductions de dépenses. La question d’obtenir de l’argent avec un impôt majoré auprès des plus riches, ces fameuses « épaules les plus larges », ralentit particulièrement les négociations.
Mais avec le « patron de l’Arizona » aux commandes, une pointe d’optimisme est permise.