L’avocate, femme d’affaires et membre du comité de candidature pour l’organisation de la Coupe du monde 2030 et membre du comité exécutif de la Fédération espagnole (RFEF), Maria Tato, a pris position contre le média « El Español », accusé d’avoir des responsabilités économiques. intérêts avec « le gouvernement marocain », dans le but de « favoriser le Royaume dans la course à l’organisation de la finale de la Coupe du monde ».
Invitée de la radio « Onda Vasca », Maria Tato a indiqué mardi avoir engagé des poursuites judiciaires contre lesdits médias, ainsi que contre ceux qui se sont fait l’écho de ces « Fake news ».
“Je travaille sur cette candidature depuis deux ans”, a-t-elle déclaré lors de l’émission ‘Con-tTxema Gutierrez. Mes entreprises n’ont jamais eu d’activité commerciale au Maroc.
Tato « ne comprend pas les raisons de cet acharnement », dit-elle. “C’est une attaque absolue contre moi et contre un projet de l’importance d’une Coupe du monde”, s’est-elle indignée.
« Je suis fatigué de rester silencieux et d’accepter des choses qui ne sont pas vraies. J’ai intenté une action en justice. J’en ai assez des informations biaisées et manipulées avec d’autres intérêts », a-t-elle conclu.
Connu pour sa ligne éditoriale anti-marocaine, « El Español » avait récemment indiqué que Maria Tato, également membre du comité exécutif de la Coupe du monde 2030, « profitait de ses déplacements au Maroc pour organiser des rendez-vous d’affaires dans le pays ».
Selon la publication, Mme Tato serait impliquée dans des décisions « controversées » liées à la Coupe du monde 2030, notamment sur le nombre de sites attribués et le choix du stade pour la finale.
En 2022, « le gouvernement marocain l’a désignée comme représentante de l’Espagne pour les investissements au Sahara », selon la publication.
Par Le360Sport
01/08/2025 à 7h49