La liste des États qui continuent de reconnaître une entité imaginaire, en l’occurrence la RASD, se réduit de jour en jour. Et surtout, elle n’inclut plus la plupart des grands pays et puissances du monde, la quasi-totalité d’entre eux ayant longtemps pris le parti de la légalité et de la légitimité de la cause marocaine.
A ce titre, les deux dernières victoires de la diplomatie marocaine sont particulièrement intéressantes et confirment l’approche de la fin de ce dossier. En Amérique du Sud, région connue pour soutenir la bande du Polisario et leurs mentors algériens, la classe politique du Paraguay et notamment les élus ont officiellement ratifié une résolution en faveur du soutien à la souveraineté du Maroc sur son Sahara. La conséquence naturelle et qui ne devrait pas tarder serait un retrait de la reconnaissance de la part de l’État paraguayen.
Début 2025, une nouvelle défection est enregistrée dans un autre bastion historique de la RASD, à savoir les pays africains anglophones, avec l’annonce officielle par le Ghana du retrait de sa reconnaissance. Déjà au sein des grandes institutions internationales, régionales, continentales et des principales institutions, la question semble presque pliée, à commencer par l’ONU et le Conseil de sécurité dont la quasi-totalité des membres permanents ont exprimé leur soutien au Maroc.
Bientôt, il ne restera sans doute plus que l’État algérien qui, comme d’habitude, sera seul face au reste du monde…
Maroc
