« La jeunesse fait chier le Front national », « ce sale raciste est mort »… Voici quelques-uns des pancartes brandies mardi soir par les opposants à Jean-Marie Le Pen, après l’annonce mardi de la mort du fondateur du National. Devant . Des centaines d’opposants se sont rassemblés dans plusieurs villes de France (Paris, Lyon, Marseille, Nantes, Rennes…) pour célébrer, à coups de chants, fumigènes et feux d’artifice, la mort de cette figure historique de l’extrême droite à l’âge de 96 ans.
“Ce sale raciste est mort”, disait une pancarte brandie à Paris dans la foule de quelques centaines de personnes qui s’est formée en début de soirée place de la République, où étaient déployés quelques drapeaux du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA). vol. « La jeunesse fait chier le Front national », scandaient les participants, dont certains étaient montés sur la statue centrale, tandis que d’autres lançaient des slogans antifascistes. Quelques feux d’artifice ont été tirés.
« Des scènes de liesse honteuses », fustige Bruno Retailleau
« Rien, absolument rien ne justifie de danser sur un cadavre. La mort d’un homme, même d’un opposant politique, ne doit inspirer que retenue et dignité. Ces scènes de liesse sont tout simplement honteuses”, a commenté le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau sur X.
A Lyon, jusqu’à 600 personnes, selon les préfectures, se sont rassemblées en centre-ville. Le rassemblement a eu lieu à l’initiative de l’ultra-gauche afin de « célébrer » après la mort de Jean-Marie Le Pen, comme le précise l’appel lancé sur le compte Rebellyon à gauche sur les murs de la ville, notamment « Mort au con » et « Le Pen, il faut brûler pour entrer dans les urnes ».
A Marseille, où entre 200 et 300 personnes se sont rassemblées sur le Vieux-Port, l’ambiance était aussi à la fête, entre bouteilles de champagne, petits chapeaux de fête et cette pancarte : “Enfin”. « C’est la mort d’un personnage qu’on déteste, parce qu’il était misogyne, raciste, négationniste, antisémite et tout ça. Il faut se réjouir quand des personnages aussi haineux meurent», a expliqué Louise Delporte, étudiante en sciences politiques de 20 ans.
“C’est un symbole de l’extrême droite qui se meurt”
«C’est un symbole mourant et c’est vraiment bon de le savoir. Un symbole d’une extrême droite qui n’a plus de sens aujourd’hui. Malheureusement, elle existe toujours et il faut rappeler qu’elle ne doit pas être en vie”, se réjouit Vivien Perez, un jeune musicien de 24 ans.
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Jean-Marie Le Pen, figure de l’extrême droite française et finaliste de l’élection présidentielle de 2002, est décédé mardi à l’âge de 96 ans en région parisienne, dans un établissement où il avait été admis il y a plusieurs semaines.
Des manifestations massives sont organisées dans toute la France au printemps 2002 contre sa qualification au second tour de l’élection présidentielle qui l’oppose à Jacques Chirac.