Le centre culturel alternatif Reitschule a temporairement fermé ses portes en raison de la multiplication des incidents violents sur le site et aux alentours. Elle devrait accueillir à nouveau du public à partir du 22 janvier, selon ses responsables.
Ces dernières semaines, la violence à l’intérieur et aux alentours de la Reitschule a considérablement augmenté, ont souligné les opérateurs. Cette situation ne permet donc plus de maintenir ce lieu ouvert en toute sécurité.
Le dernier incident remonte au 29 décembre, lorsqu’un homme a été grièvement blessé lors d’une altercation devant la Reitschule. Le site est devenu un lieu de trafic de rue et d’altercations. Pour les opérateurs, il s’agit de ne pas mettre les clients en danger.
Les responsables critiquent les autorités
Les responsables du centre culturel imputent aux autorités et aux politiques la situation qu’ils qualifient de « répressive et discriminatoire » et qui conduirait à une « dégradation psychologique et sociale » dont bénéficieraient les gangs violents.
Depuis le printemps dernier, plusieurs épisodes d’affrontements ont fait des blessés parmi les visiteurs du centre, situé derrière la gare, et les forces de l’ordre.
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Soutenu à plusieurs reprises dans les urnes
Depuis sa désignation comme centre culturel en 1987, la Reitschule – ou Reithalle – est un thème récurrent dans la politique municipale bernoise. Pour la droite, le lieu est un espace de non-droit qui sert de point de repère aux casseurs lors des manifestations et de refuge aux trafiquants de drogue.
Les citoyens ont déjà été appelés aux urnes à plusieurs reprises pour voter sur ce symbole controversé de la vie culturelle. Et à chaque fois, le peuple a voté pour.
lia avec ats
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