NOTE DE CASH : PANIERS MAUVAIS
Pour vivre sereinement son exercice 2024-2025, Le Poinçonnet Basket a dû se serrer la ceinture pour effacer un déficit de 22 000 € à l’issue de la saison précédente. Il a notamment allégé la masse salariale de sa vitrine N1F, avec un gain de 70 000 €. Les effets sportifs de l’austérité financière sont périlleux à la mi-saison : renforcée au moins durant l’été, l’équipe de François Ménival, trop courte en nombre et en qualité, gravite actuellement vers la zone rouge. Rien n’est encore perdu pour elle. Il n’en sera pas de même de son supposé prochain adversaire, cet Asvel VBF déjà en grande difficulté à la mi-saison. Bad trip à Villeurbanne : joueurs non payés depuis le début de la saison, déficit estimé à environ 200 000 €, suppression de la subvention municipale, forfait pour le match à Monaco le 7 décembre… Rien ne garantit que l’Asvel pourra terminer la saison, il ne pourra pas non plus accueillir Le Poinçonnet, ce samedi 11 janvier, dans sa mythique Maison des sports. Nous connaissions les filets troués dans le football professionnel, et les paniers qui fuient existent également dans le basket semi-amateur. L’économie du sport est décidément très fragile.
Ludovic Lagasse
Photo de la semaine
Le joueur à suivre : Coulibaly marche sur l’eau
Il avait déjà fait sensation en Coupe de France face à l’US Orléans, il a survolé le match de Coupe de l’Indre face à Déols, ce samedi 4 janvier. Dans des conditions difficiles et devant 350 spectateurs payants, l’US Argenton-Le Pêchereau ( R3) a résisté farouchement au favori de l’épreuve, le FC Déols (R1). Si l’Usap a parfois surclassé son adversaire, c’est en grande partie grâce à son Ivoirien Elamagnigui « Adama » Coulibaly, qui a fait déchaîner la défense de Deol. A seulement 16 ans, la pépite argentine continue de briller.
Insolite : la gueule de bois à Étrechet
Déséquilibré sur le papier, les huitièmes de finale de la Coupe de l’Indre qui opposaient Étrechet (D3) à Blanc (R3), ce dimanche 5 janvier, ont en revanche été bien plus disputés sur le terrain. Soutenus par un public bon enfant venu en masse (130 entrées payantes), les Étrechois ont évolué sans pression et ont longtemps résisté aux Blancois. Alex Berroyer et d’autres n’ont peut-être pas saisi le courant mais ont été gentiment accueillis. Eliminé de la Coupe de l’Indre avec les honneurs, Étrechet va désormais pouvoir se consacrer au championnat et au challenge Legros. En espérant pouvoir faire éclater le champagne en fin de saison avec une accession en D2, objectif affiché du club.
Solidarité : la main donne un coup de main à Mayotte
A quelques jours des vacances, à l’occasion de son tournoi de Noël, la section handball de l’ASPTT Châteauroux, associée au centre sportif, a organisé une collecte de denrées non périssables et de vêtements pour Mayotte. Les dons ont été remis à l’association poitevine Ouvoimoja qui s’est chargée de les envoyer aux sinistrés. Concernant la compétition, l’ASPTT reprend ce samedi 11 janvier avec une affiche du 32e en finale de la Coupe de France régionale féminine face à Saumur-Doué (PNF).
PRÉCÉDENT MEILLEUR DE LA SEMAINE
> Bleu de Villedieu, seven extra steps and Castres sirens
> Bad boy, basketteurs indestructibles et vacances
> Noble Victoire, Panda Deolois et Bourbon sans modération
> Clint Eastwood, poissons voraces et restes d’Halloween
> Ange parti trop tôt, Coing serré et Balsanéo-sur-Mer
> Daft Punk, brebis perdue et Ultras sympathiques
> « Jeanne et Serge », Cristiano et Virginie
> Look de tueur, permis de conduire et gardien en béton
> « Roro » est arrivé, gang décimé et sables mouvants
> Gil « Messi » Avérous, les crises et les Aubards en tournée
> Pots anciens, bordeaux millésimés et arbitre précoce
> Bringues, paniers et jogger du ministre