avec le bail mitoyen immobilier, combien coûte un appartement à Paramé ?

avec le bail mitoyen immobilier, combien coûte un appartement à Paramé ?
avec le bail mitoyen immobilier, combien coûte un appartement à Paramé ?

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Éditorial Saint-Malo

Publié le

7 janvier 2025 à 11h36

Pour lutter contre le coût élevé du logement et la rareté du foncier à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), la Coopérative Malouin Terre (FCM), créée en 2017, entend faciliter l’accès à la propriété pour tous via de véritables baux solidaires. , dit BRS.

« Depuis deux ans, 102 logements BRS ont été livrés dans le nord de l’Ille-et-Vilaine. Dans les prochaines années, nous atteindrons près de 500 logements en SRB», explique Delphine Briand, présidente de la FCM.

Qu’est-ce que le BRS ?

La BRS permet ainsi à des ménages aux revenus modestes d’accéder à la propriété dans une zone où les prix de l’immobilier sont élevés.

Pour réduire le prix au m2, le ménage devient propriétaire de l’immeuble, mais pas du terrain pour lequel il verse chaque mois 1 € par m2 habitable à l’Organisme Foncier Solidaire (OFS).

De 115 000 euros à 215 000 euros par appartement

Dans l’exemple concret du programme Enjoy, qui compte 23 logements BRS rue de la Croix Désilles à Paramé, un T2 pourrait être acquis à partir de 115 000 €, un T3 autour de 160 000 € et un T4 aux alentours. de 215 000 €.

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“La BRS est un outil anti-spéculatif”, souligne Patrick Sciberras, directeur général de Keredes, car la revente du bien aux futurs acquéreurs doit se faire dans des conditions similaires à celles du premier acquéreur, avec un prix de revente maîtrisé et respecter les revenus. plafonds du Prêt Social Location-Acquisition (PSLA).

Patrick Sciberras, director of Keredes and Delphine Briand, president of the Foncier coopératif malouin, during the inauguration of the Enjoy program, which has 23 BRS housing units in rue de la Croix Désilles, in the Paramé district, in Saint-Malo. ©Le Pays Malouin / MB

Intérêt pour les entreprises locales

Le BRS est un atout pour l’économie locale, car il permet aux travailleurs de venir s’installer dans la ville où ils travaillent. C’est aussi un moyen légal de limiter le nombre de résidents secondaires. « La BRS est une réponse aux besoins des entreprises locales qui peinent à retenir des salariés qui ont du mal à trouver un logement sur place », atteste le maire Gilles Lurton.

Serge Besseiche, adjoint au maire chargé de l’urbanisme et Gilles Lurton, maire de Saint-Malo. ©Le Pays Malouin / MB

L’élu, qui est également président de l’Agglomération, fixe l’objectif d’atteindre « 55 % de logements sociaux en projets de construction », ce qui permettrait ainsi d’augmenter la proportion de résidents principaux toute l’année. La BRS remplirait pleinement son rôle dans cette catégorie de logements dits sociaux.

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