Donald Trump a menacé mardi de recourir à la « force économique » contre le Canada, après avoir affirmé la veille qu’il était dans l’intérêt de cet allié des États-Unis de devenir le « 51e État » américain.
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« Non, la force économique », a répondu le président élu lorsqu’on lui a demandé s’il envisageait d’utiliser les forces armées pour annexer le Canada, affirmant que ce voisin était « subventionné » par les États-Unis pour sa protection.
Peu après l’annonce de la démission de Justin Trudeau lundi, Donald Trump a affirmé que le Canada devrait « fusionner » avec les États-Unis, une remarque qui agace ici.
Annexion forcée du canal de Panama et du Groenland ?
Par ailleurs, Donald Trump a refusé, lors de son point presse, d’écarter l’idée d’annexer par la force le canal de Panama et le Groenland.
“Je ne peux vous garantir ni l’un ni l’autre”, a déclaré le président élu, interrogé sur un éventuel recours aux forces armées pour annexer le canal, une artère vitale du transport maritime mondial, et le Groenland, un territoire autonome du Danemark.
De manière provocatrice, Donald Trump a ajouté que les deux étaient « très importants pour la sécurité économique » des États-Unis.
Donald Trump a déjà déclaré à plusieurs reprises vouloir reprendre le canal de Panama, construit par les États-Unis et inauguré en 1914, si le prix des péages pour les navires américains n’était pas réduit.
Il a de nouveau fustigé mardi l’accord conclu en 1977 par le président de l’époque Jimmy Carter, qui avait abouti au transfert du contrôle du canal au Panama en 1999.
Juste avant Noël, Donald Trump a également déclaré que « pour la sécurité nationale et la liberté dans le monde, les États-Unis d’Amérique estiment que la propriété et le contrôle du Groenland sont une nécessité absolue ».
Le fils du président élu, Donald Trump Jr, est également arrivé mardi au Groenland pour une visite privée, en tant que « touriste » affirmant n’avoir prévu aucune réunion officielle.
AFP