Les 7 et 8 janvier 2015, les attentats contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher perpétrés par les frères Kouachi et Amedy Coulibaly plongent la France entière dans le deuil. Des rassemblements spontanés ont été immédiatement organisés. En Lorraine, des dizaines de milliers de personnes défilent dans le silence et la méditation. Une mobilisation sans précédent.
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Le 7 janvier 2015, la rédaction du journal satirique Charlie Hebdo est décimée. Douze personnes, dont huit membres de la rédaction, ont perdu la vie dans l’attaque de l’hebdomadaire par les frères Kouachi, des Français d’origine algérienne ayant prêté allégeance à Al-Qaïda. Après deux jours de traque, ces derniers ont été abattus par le GIGN, un groupe d’élite de la gendarmerie, dans une imprimerie de Dammartin-en-Goële (Seine-et-Marne), où ils s’étaient réfugiés. Parmi les victimes du 7 janvier 2015 figurent le directeur emblématique du journal, le caricaturiste Charb, ainsi que deux légendes de la caricature en France, Cabu et Wolinski. Partout en France, les rassemblements spontanés fleurissent.
Manifestation de soutien place Stanislas à Nancy aux victimes de l’attentat contre la rédaction de Charlie Hebdo à Paris.
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© Patrice Saucourt / MAXPPP
A Nancy, 3 000 personnes ont manifesté en réaction à cette tuerie place Stanislas, arborant le slogan «je suis Charlie» sur des autocollants ou des affiches. Il y en a 10 000 le lendemain et 50 000 le dimanche.
Arrivée du cortège de 50 000 personnes sur la place Stanislas pour une marche républicaine en hommage aux 17 victimes des attentats de Paris.
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© Alexandre MARCHI / MAXPPP
Attaques contre Charlie et l’Hyper Cacher : un cortège de 50 000 personnes a défilé dans les rues de Nancy le dimanche 11 janvier 2015 avant de converger vers la place Stanislas.
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© Alexandre MARCHI / MAXPPP
Suite à l’attentat perpétré au siège du journal Charlie Hebdo, un rassemblement silencieux et républicain est organisé à partir de 18 heures, place d’Armes à Metz. Le maire socialiste, Dominique Gros, invite les Messins à participer à cet hommage aux victimes au nom de «la liberté d’expression, l’un des biens les plus précieux de la République, visée, c’est la République tout entière qui est touchée en plein cœur« . Près de 3 000 personnes ont répondu à l’appel ce soir-là.
Le dimanche 11 janvier 2015, 45 000 personnes ont défilé en silence à Metz, 8 000 à Epinal, 6 000 à Thionville, 3 000 à Toul, 2 200 à St-Avold, 2 000 à Longwy et 1 300 à Sarrebourg.
